mesurables à l'aide de la méme unité de mesure, à savoir :
- réseaux (voies de communication, eaux courantes, lignes de transport d'énergie électrique,
lignes téléphoniques, conduits, frontiéres, etc.), qui peuvent étre mesurés en kilométres, à
l'aide du curvimétre ou de la règle ;
- nœuds de réseaux ou détails isolés (ponts, tunnels, gares, centrales électriques et téléphoniques,
usines, mines, maisons isolées, points géodésiques, etc. ), qui peuvent être dénombrés par unité ;
- superficies (localités, bois, eaux stagnantes, constructions représentées à l'échelle, cultures
permanentes, etc. ), qui peuvent être mesurées en hectares (0,01 km2) à l'aide d'un planimètre ;
- caractéristiques numériques des détails qui peuvent être comptées groupe par groupe ;
- dénominations toponymiques (noms de détails écrits avec des corps de lettres, du corps 4 au
corps 23), qui peuvent être comptées par unité.
Les détails de chaque groupe ont été ordonnés en fonction de leur valeur utilitaire. Un tel
groupe, ordonné en onze échelons, a été dénommé ''scalargramme''. Les détails de chaque échelon
ont reçu des poids de 1 à 1 000 (conformément à la "théorie de l'utilité" élaborée par l'académicien
roumain Octav Onicescu). Les onze échelons ont comme poids les puissances de 2, de 0 a 10
(20 = 1: gl Pm 22 24:.. 5 210 ~ 1000). L'utilité des détails représentés sur la carte a été
déduite statistiquement par recoupement des avis formulés par les utilisateurs, sur la base d'un
questionnaire unique.
La valeur numérique informationnelle d'une carte a été déduite à l'aide de la relation :
TO 5
ys SE Pi S Mj
d À
i=0 j=1
où :
V = la valeur informative de la carte
Pi = l'utilité des détails (puissances du nombre 2)
Mj = la grandeur des détails (exprimée en km pour les réseaux, en hectares pour les
superficies, en nombres pour les nœuds, en nombres pour les groupes de caractéristiques et
en nombres pour les dénominations toponymiques.
On a réalisé une équivalence entre les scalargrammes, en considérant, par exemple,
que chaque nœud d'un réseau est plus important qu'une unité (km) du réseau (conformément à la
"théorie des réseaux''). De même on a considéré que les dénominations toponymiques et les ca-
ractéristiques numériques concernant les mêmes détails ont un poids inférieur à celui de la me-
sure du détail représenté.
En dernier lieu, tous les scalargrammes ont été comparés à un scalargramme pris com-
me base (le scalargramme des réseaux).
On a considéré que le modèle mathématique réalisé de cette manière est réaliste et net—
tement supérieur aux modèles antérieurs dans lesquels les détails étaient dénombrés pièce par
pièce, sans tenir compte de leur degré d'utilité.
De la même manière qu'on déduit la valeur informationnelle de la carte (V) on déduit
aussi la valeur informationnelle des modifications opérées sur les originaux d'actualisation (V').
Le degré de vieillissement d'une feuille de la carte s'exprime par la valeur, en pourcen-
tage, de V' par rapport à V. Sur la base des travaux expérimentaux et de la consultation des uti-
lisateurs, on est arrivé à la conclusion que, pour des modifications de plus de 25 % de la valeur
informative de la carte, il y a des difficultés à l'utiliser et elle peut être proposée pour l'actuali-
sation.
La décision d'actualisation
Le degré de vieillissement de toutes les feuilles de la carte de base est rapporté périodi-
quement par ''cartogrammes''. Tous les calculs sont programmés à l'ordinateur et le cartogram-
me est sorti à l'imprimante. Le programme permet également d'avoir la situation des modifica-
tions par éléments séparés (voies de communication, hydrographie, couverture végétale, etc. ).
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fei
on
tut
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