Full text: Révision (Troisième partie)

  
  
  
ue 9. EXPLOITATION DU DOCUMENT ORTHOPHOTOGRAPHIQUE 
pet 
juc- Nous avons vu dans le chapitre 3 que la nature des documents cartographiques des régions 
des rurales était fonction du type de cadastre en vigueur. Du point de vue ‘qualitatif nous pouvons dire d s 
cédé qu'il y a intéret à rendre le document aussi complet que possible indépendamment du type de ca- » 
dastre envisagé. 
Du point de vue "quantitatif nous faisons une distinction entre le cadastre juridique et tech- | 
nique d'une part et le cadastre fiscal d'autre part. Dans le premier cas, la methode mixte s'impose | 
iali- principalement si on désire développer un cadastre numérique parallélement au cadastre graphique i 
de existant. En effet, la numérisation (digitalisation) est devenue un moyen puissant qui permet une | 
esser série d'applications connexes applicables aux travaux de toute nature qui peuvent se poser en région | 
onale rurale (réseau routier, cours d'eau, remembrement, ... détermination de superficies). | 
mune. i 
do Un cadastre fiscal, au contraire, peut facilement se contenter d'une méthode purement | 
s graphique. On constate actuellement une nette tendance en faveur d'un cadastre métrique dans les | 
a de pays qui se sont contentés jusqu'ici d'une documentation qualitative. Ce passage posera trés cer- | 
tainement des problémes complexes d'ordre pratique et seule la méthode décrite plus haut peut : 
apporter une solution qui soit économiquement acceptable. | 
b ur 
La révision périodique des documents sera fortement simplifiée si la partie permanente | 
qui de ceux-ci est soignée au départ et si les prises de vues successives sont excentrées suivant le | 
ERLE principe du ""nadir imposé". | 
10. CONCLUSIONS 
ian- isa a | 
Le plan "dessiné" des régions rurales que nous avons connu jusqu'ici a généralement été 
confectionné avec des moyens techniques limités et dans un but bien précis. La nouvelle destination | 
qu'on désire donner à ces régions fait que les spécialistes concernés réclament avec insistance des i 
documents cartographiques thématiques. La confection de plans a buts multiples s'impose et fera | 
plu- vraisemblablement l'objet des efforts des cartographes dans les années à venir. Puisque le complé- 
on tement et la mise à jour des plans dessinés actuellement existants est une entreprise technique- I | 
Bi ment impossible et économiquement non justifiable nous nous tournons vers la restitution photogra- 
2 phique qui présente des possibilités remarquables. Seule, la cartographie photographique permet | 
OS le mariage indispensable des caractéristiques qualitatives et quantitatives qui doivent exister dans | 
meg tout document graphique. Cette méthode permet en plus une révision réguliere qui sera entreprise | 
dans les meilleures conditions. 
mple Le plan photographique à buts multiples est cependant combattu par certains pour des 
pour- raisons plutót psychologiques que techniques. En effet, cela provient surtout du fait que le photo- 
plan, contrairement au plan "dessiné", nécessite une interprétation de la part de l'utilisateur. Il 
faut espérer qu'un jour viendra où le plan photographique à buts multiples pourra remplacer défi- 
nitivement les documents existants. Ce document unique aurait l'immense avantage de réunir plu- | 
sieurs documents partiels traitant chacun d'un aspect particulier de la zone rurale. P 
.La | 
re j 
rôle Annexe 
art- 
cument s 
i-ci DÉTERMINATION DE LA HAUTEUR D'UN OBSTACLE VERTICAL 
ffi- E 
dos A PARTIR DE LA LONGUEUR DE SON OMBRE e 
nu 
La détermination de la hauteur verticale d'un obstacle présente un intérét important lors 
olv. de l'examen qualitatif de photographies aériennes. Ce probléme ne présente aucune difficulté des 
e qu'on dispose d'un instrument de restitution qui permet la mesure directe des hauteurs. Un stéréo- 
Scope à miroir complété par un stéréomicrométre donne une solution approchée au probléme. Une 
méthode expédiée n'est pourtant pas sans intérét lors d'un examen qualitatif de photographies isolées. 
la : 
les La hauteur d'un obstacle vertical et la longueur de son ombre projetée sur le plan hori- 
zontal sont liées par des relations propres au mouvement annuel apparent du soleil qui parcourt 
l'écliptique en un an. 
|| 
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.