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CONCLUSION 
Les exemples présentés illustrent les possibilités de SPOT aux 
différents stades de l'étude d'un projet ; il faut cependant savoir que 
si les régions sub-arides sont des régions idéales pour l'application de 
ces méthodes, le tracé étudié entre Agadez et Zinder assez monotone ne 
permettait pas de valoriser toutes les possibilités de l'outil SPOT. D'autre 
part, il faut savoir que les résultats à attendre peuvent varier eondidéra- 
blement d'une région à une autre en fonction des conditions climatologiques 
et de la couverture végétale du sol. 
Malgré ses imperfections et ses limitations, la simulation SPOT 
donne une idée des améliorations sensibles qu'apporte le pouvoir de résolution 
de ce nouveau systéme de télédétection à l'analyse du milieu naturel et 
notamment dans le cadre d'applications aux projets de Génie Civil. Il faut 
y ajouter l'atout important que représentera la stéréoscopie pour l'interpré- 
tation des images. 
Sans optimisme exagéré, il est nécessaire de donner à cet outil, 
sa juste place dans la panoplie des moyens d'investigation, la phase contrôle 
terrain restant un maillon indipensable de l'étude. Quant à la photographie 
aérienne classique, elle n'est pas pour autant à rejeter mais elle prendra 
le relai dans les phases ultérieures du projet au niveau des études plus 
détaillées. Enfin, la dimension du projet est un facteur important pour la 
rentabilité de ces méthodes. 
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