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xion scientifique est.donc différente et s'oriente d'une part sur l'approfondis-
sement d'une taxonomie des paysages géomorphologiques (Informatique et biosphére,
1971, ZINCK A., 1974, BLANCANEAUX P., 1977, POUYLLAU M., 1977) et des inter-
rebätions de ces derniers avec des séquences de sols et d'autre part, sur la for-
mation d'une base de données (PIROT F., DUBROEUCR D., 1981, BLANCANEAUX P., 1981)
Cependant, et afin de sunpléer à l'absence de cartes, les nosaiones radar semi-
contrólées sont utilisées comme fond cartographique (1).
Les figures 3 (image radar) et 4 (image satellite) représentent un sec-
-teur de bassin du Ventuari, affluent de rive droite du^haüt Orénoaue. La région
étudiée (situation 65°45' longitude Ouest et 5°45' de latitude Nord) correspond
a un contact entre une vallée alluviale et deux massifs montagneux, l'un grani-
tique et volcanique ancien à L'Est et gréseux (formation Roraima) à l'Ouest.
Les paysages de transition sont généralement assurés soit par des grands glacis,
soit par des petits massifs de demi-oranges. La figure 5, accompagnée de sa Lé-
gende conrespond à l'interprétation définitive des images signalées ci-dessus.
V - RESULTATS ET CONCLUSIONS
L'utilisation de La télédétection, radar Slar, satellite Landsat, dans
Les Levés géomorpho-pédologiques du Sud-vénézuelien, a entraîné des bénéfices
certains dans le domaine de la connaissance du milieu naturel.
Cette utilisation permet de surmonter une série de contraintes :
- nébulosité importante qui favorise l'utilisation du radar au lieu des
imageries Landsat ou des photographies aériennes.
- importance de la superficie à cartographier, 170 000 km2. Les moyens
traditionnels de levés et l'absence de voies de communication n'auraient pas suf-
fit pour mener à bien cette tâche.
- moyens mis à la disposition des chercheurs : le bénéfice immédiat at-
tendu des aménageurs vénézueliens ne justifiait pas un investissement important
Lie à un Levé conventionnel.
Mais L'apport de la télédetection entraîne une série de bénéfices induits
que l'on n'appréhende qu'au fur et à mesure du déroulement de l'étude :
> plus grande rigueur scientifique : l'interprétation des signatures tant
radar que satellite exige dans ses conclusions L'emploi d'un Langage scientifi-
que rigoureux, la pédologie Le possède grâce aux classifications taxonomiaues
(Soil taxonomy des Etats-Unis ou classification française des sols), La géomor-
phologie a dû s'acheminer dans cette voie.
- champ’d'action très riche de la télédétection visuelle par La cembinai-
son multitemporelle (satellite) et multidimensionnelle grâce à La aéométrie du
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radar (VERGER P., 1981).
Ces études seront complétées par des traitements des données satellites
ainsi que du radar. IL sera plus particulièrement envisagé d'inclure ce type de
recherche dans un projet plus thématique, débordant Le cadre de Limites régiona-
les, par exemple au Vénézuebà, un radar d'origine plus récente (1979) permettra
de préparer des projets sur la dynamique des paysages dans l'Ouest et l'Est du
pays (Llanos). Dans Le cadre d'un processus d'évaluation de ressources naturelles
renouvelables, il est certain que l'étude associée des deux imageries selon des
techniques automatisées peut amener un supplément d'information que Le satellite
seul ne peut fournir.
(1) Les projets brésiliens (Projeté Radam Bresil, 1975) et colombiens (Proradam,
1979) ont été largement consultés tout au long de l'étude.
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PERUANA Dee eS