A A E RR
C - SIGNIFICATION DES DONNEES
que le:
les 4 |
Le comportement spectral des végétaux dans le visible et le proche riatioi
infra-rouge a été étudié au laboratoire, tout particuliérement par GAUSMAN et choisi
al., 1972 ; 1973...) et a été vérifié par des mesures sur le terrain. (VERHOEF, permis
1975 ; GIRARD, 1975 ; GUYOT, 1978 ; BAUER, 1980 ; VAN DER BILT, 1980...). niques
: quatre
Dans le visible, le facteur de réflectance est faible, car la chloro- lons qi
phylle absorbe la majeure partie des radiations incidentes, d'autre part, ce chloroj
facteur prendra des valeurs plus ou moins fortes selon l'abondance des diffé- étre cl
rents pigments dans la plànte, c'est-à-dire en fonction de son plus ou moins fleuri:
bon état chlorophyllien et de l'existence de phénophases colorées. C'est sur-
tout dans la bande 550-700 nm que les variations du facteur de réflectance
seront les plus fortes. par le
des pl
Dans le proche infra-rouge, c'est surtout la structure interne des sol pai
tissus végétaux, et particuliérement des feuilles qui est responsable des dif-
férentes valeurs prises par le facteur de réflectance. La nature des espéces
étudiées, ainsi que l'activité chlorophyllienne interviendront particulièrement les on
sur les valeurs prises par le facteur de réflectance. ce moi:
ciation
Enfin, compte-tenu du fait que l'on vise une surface au sol plus
grande que le développement d'un certain nombre d'espéces, et que les prairies
sont plus ou moins denses, le sol nu qui se trouve en-dessous risque d'étre
visible et d'influer sur les résultats des mesures. . B - DOI
Les prairies dont le recouvrement du sol par les végétaux est insuf-
fisant auront un comportement spectral modifié dans le visible et le proche ment ei
infra-rouge. Cela apparaîtra aussi bien sur les courbes ISCO que dans les va- suite :
leurs du rapport IR/R. faudra
statio:
III.- COMPARAISON DES DONNEES BOTANIQUES ET RADIOMETRIQUES
en fon
C'est «
A - DONNEES ISCO vise ui
comme «
On a tout d'abord tracé sur un méme graphique les courbes de réflec- valeur:
tance, calées, pour le mois d'Avril, pour 5 stations appartenant à des associa- tes s':
tions différentes et présentant diverses phénophases colorées (figure 2). Les
valeurs de réflectance sont trés différentes dans la bande 550-675 nm. On
constate alors que les valeurs sont les plus faibles pour B2 et L4, stations IV.- C(
ne présentant pas de phénophase colorée, et où la végétation est en plein acti- ET
vité chlorophyllienne.
regrou
Les valeurs de réflectance sont plus fortes de 550 à 675 nm pour B5 ibd
oü l'on trouve Cardamine pratensis en pleine floraison. Cette coloration blan- croiss:
che explique cette augmentation de réflectance. En B7 oü l'on a une abondante
floraison jaune de Primula veris, l'augmentation de la réflectance est encore
plus forte. franch:
Enfin, en P,, les grosses fleurs jaunes des Caltha, ainsi que la pré- En eff:
sence de sol nu, augmentent considérablement la réflectance de 550 à 675 nm. d'util:
ques. (
Cette comparaison de courbes montre l'influence de l'activité chloro- les pr:
phyllienne, de la couleur des fleurs et de la densité de recouvrement de la cartog:
végétation sur le facteur de réflectance, principalement pour la bande 550 -
675 nm.
Ensuite, les données calées de l'ISCO pour le spectre visible ont été
tracées pour les quatre périodes de mesure et comparées pour des stations bota-
niques correspondantes. Il apparaît que c'est encore dans la bande 550-675 nm
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