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LE MILIEU
Le périmétre d'étude est constitué d'une zone située au voisinage d'Erme-
nonville à une trentaine de kilométres au Nord-Est de Paris.
La forét étudiée est établie sur deux milieux géologiques différents :
formations calcaires, fin tertiaire occupées par une forêt à dominance de chênes
et hêtres sur des sols bruns calciques ; formations sableuses sous-jacentes sur-
tout occupées par des résineux (pins sylvestres, quelques sapins) sur des sols
plus ou moins podzolisés.
Le milieu forestier est très fortement remanié mais il comporte des
secteurs entièrement occupés par les mêmes essences (feuillus ou résineux). Les
rares bas-fonds sont souvent comolantés de peupliers. Les zones occupées par des
feuillus sont souvent traitées en taillis sous futaie, mais il existe de vastes
superficies de futaie pure à chênes et hêtres et quelques zones de taillis. Le
sol des clairières est occupé par une strate basse diversifiée : tapis de
feuilles mortes, zones à fougére grand aigle et plages de graminées.
RESULTATS VISUELS
Les documents résultant de l'opération Simulation SPOT ont été fournis
sous forme d'images Visumat et de bandes magnétiques. Par ailleurs, nous possé-
dions les images TELESPAZIO des données LANDSAT, et également la bande magnéti-
que du même secteur pour la simulation (28/9/1980).
Les images Visumat ont permis de réaliser des compositions colorées, type
diazo, par tirage des canaux XS1, XS2, XS3 respectivement sur films jaune,
mangenta et cyan par tirage contact adapté à la forét. Les diazos des images |
LANDSAT sont également adaptées à la forét (canaux 5, 6, 7 en jaune, magenta,
cyan).
La comparaison des deux diazos SPOT et LANDSAT montre sans aucun doute
que la finesse du pixel SPOT rend l'image plus facile à décrire. Cependant aucun
des thémes décélés sur l'image SPOT n'est absent de l'image LANDSAT, bien que la
précision de SPOT permette de distinguer plus nettement les clairières.
La figure 1 donne les images positives noir et blanc des canaux xs2, xs3
de SPOT et les canaux 5, 7 de LANDSAT sur la zone étudiée. On remarque que le
repérage géographique est plus aisé sur l'image SPOT.
RESULTATS NUMERIQUES
Le Laboratoire d'Analyse Numérique d'Image du Bureau de Télédétection de
l'ORSTOM comporte un ordinateur Mini 6 de CII-HB, un écran de visualisation
Péricolor de Numelec-Sein, un écran graphique Tektronix équipé d'un système de
"hard-copy" et une imprimante rapide Colorplot de Printonix.
1 - Histogrammes : L'examen des histogrammes de LANDSAT montre la faible
importance de la dynamique de l'image. Sur le canal 4, 2 valeurs d'irradiance
couvrent 75$ de l'image ; sur le canal 5, un peu plus diversifié, 3 valeurs
représentent 71$ de l'image et 4 82$. Sur les canaux 4 et 5, les valeurs s'éta-
lent de 15 à 55. Sur les canaux 6 et 7, la dynamique est plus étalée (de 5 à 100
environ) mais sans commune mesure avec les dynamiques obtenues dans la simula-
tion SPOT qui du fait méme de la reconstitution des données à partir des données
du radiométre Daedalus présente une amplitude et une régularité sans faille.
2 - Corrélations : la figure 2 présente les corrélations inter-canaux
dans les deux cas, SPOT (XS2,XS3) et LANDSAT (5,7). Les symboles représentant
l'effectif des couples de valeurs permettent de distinguer des points de.concen-
tration de valeurs. Si la forme du nuage global de corrélation est la méme, la
limite, entre les sous-nuages déterminés autour du centre de concentration,
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