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1.2. - APPORT DES DIFFERENTS DOCUMENTS 
  
Dans ce contexte morphologique nous allons comparer les apports des 
différents documents en notre possession. 
- 
. Photographies aériennes à 1/60 000 panchromatiques et IRC 
La différenciation des ensembles morphologiques décrits ci-dessus 
est relativement aisée dans la mesure oü le caractàre lité et subhorizontal des 
terrains mésozoïques est très facile à voir. L'émulsion IRC rend sóuvent plus 
facile le suivi des niveaux lithologiques. C'est le cas de la discordance du 
Trias sur le Paléozoique et plus encore de la couche marneuse du Toarcien : 
lorsque cette couche est ravinée, l'affleurement prend une teinte lumineuse 
bleu-vert qui parait caractéristique de ce niveau. Elle permet de le reconnaí- 
tre sans ambiguité sur toutes les photos oü il affleure et constitue ainsi un 
niveau-repére cartographique. 
Une composition colorée améliorée de l'image Landsat affectée des 
couleurs bleu,verte et rouge pour les trois bandes 4, 5 et 7 a permis de retrou- 
ver la teinte bleu-vert des zones ravinées. 
La recherche de ce niveau repére dans toute la région n'a pu étre 
cependant réalisée par ce moyen, l'image Landsat se trouvant ici à la limite 
de sa résolution. L'image SPOT en mode multispectral aurait été plus adaptée 
du fait de son échelle plus grande et de sa résolution plus fine. 
. Simulation SPOT (Fig. 1) 
Les ensembles morphologiques sont globalement bien différenciés : 
ainsi en est-il des deux "plateaux" jurassiques séparés par le Toarcien qui se 
distinguent presque aussi bien qu'avec les photographies. Il n'en est pas de 
méme pour la base du Trias, notamment lorsque la surface paléozoique plane est 
peu perturbée. Il est alors nécessaire de faire les observations à la jumelle 
pour effectuer un tracé aussi précis. 
Cette difficulté est vraisemblablement liée à la forte hyperstéréos- 
copie qui accentue les reliefs provoqués par l'érosion fluviale et le passage 
d'accidents. Ce phénomène diminue les possibilités d'interprétation d'une mor- 
phologie plus fine d'origine lithologique. 
Au sein même du Paléozoïque les structures déjà trés peu visibles 
avec les photographies ne sont pas reconnaissables sur la simulation. 
. Image Landsat 
Les distinctions morphologiques réalisées avec l'image Landsat sont 
plus approximatives que celles réalisées avec les documents précédents, notam- 
ment pour ce qui correspond au tracé des limites géologiques : s'il est rela- 
tivement aisé de différencier les deux ensembles jurassiques Dogger et Lias, 
la distinction entre Lias et Paléozoïque n'est pas toujours évidente, comme 
par exemple au Nord du village de Montagnol. 
L'image Landsat s'éloigne donc assez nettement, par ses possibilités, 
des deux documents précédents. 
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