II - ETUDE MORPHO-STRUCTURALE 
Nous entendons par ce terme les liens existants ehtre la morphologie 
et la fracturation en général, sujet primordial dans de nombreux domaines de la 
géologie appliquée (rechérche minière, hydrogéologie, géologie de l'ingénieur, 
etc.). 
2.1. - APPORT DES DIFFERENTS DOCUMENTS (fig. 3) 
. Photographies aériennes 1/60 000 panchromatiques et IRC. 
Cette échelle s'avère bien adaptée à une étude de fracturation clas- 
sique puisqu'elle permet d'interpréter non seulement les fractures qui contró- 
lent la morphologie et l'hydrographie mais encore celles qui n'ont aucune mani- 
festation morphologique (diaclases sur le plateau de Guillaumard). 
Les différences entre les deux émulsions (P et IRC) ne sont pas trés 
importantes et si l'IRC permet de mieux déceler certaines fractures par un 
alignement ténu de végétation non perçu en panchromatique, elle peut en masquer 
d'autres, dans des zones de forêts, par une saturation du paysage en rouge. 
Simulation SPOT 
La plupart des accidents principaux se retrouvent sur l'interprétation 
de la simulation, sous une forme généralement plus synthétique. Il est curieux 
cependant que le tracé de l'accident de Montagnol soit plus continu sur l'inter- 
prétation issue des photographies. 
D'un point de vue quantitatif la longueur cumulée des fractures sur 
simulation est inférieure de 307 à celle sur photos. Cette différence est due 
en partie à la difficulté d'interprétation des fractures sans manifestation 
morphologique. 
. Il est intéressant de souligner un exemple d'apport spécifique de la 
simulation dû à son échelle intermédiaire : sur le plateau de Guillaumard, 
apparait un linéament qui correspond à l'alignement d'Ouest en Est d'une limite 
lithologique puis d'une suite de dolines anastomosées. Un tel alignement n'est 
pas perçu sur les photographies où les phénomènes sont trop détaillés et n'est 
pas vu sur Landsat du fait de son extension relativement faible (3-4 km). 
. Image Landsat 
L'effet d'intégration est ici très net. Il renforce les grands acci- 
dents, dont celui de Montagnol, et minimise les fractures de faible, voire moyen- 
ne importance. 
La possibilité d'étudier la région en stéréoscopie grâce à une autre 
s:ène permet à l'interprétateur de mieux sélectionner les discontinuités à signi- 
fication géologique mais l'améne par contre à négliger les linéaments au sens 
large. 
2.2. - ROSACES DE DIRECTIONS DE FRACTURES Cfig.2 ) 
Elles ont été réalisées sur l'analyseur d'image QTM du B.R.G.M. au 
pas de 5? à partir des documents cartographiques des deux interprétations 
- 
photographies à 1/60 000 et simulations SPOT. 
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