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EXEMPLE D'APPLICATION DE LA TELEDETECTION A DIFFERENTS
PROBLEMES GEOLOGIQUES DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
by
B. SIMON
Laboratoire de Géologie Dynamique
et L.A. CNRS 132
“Etudes Géologiques Ouest-Africaines"
Marseille
FRANCE
En Afrique de l'Ouest (Maroc, Mauritanie, Sénégal, Mali, Guinée,
Nigéria), la télédétection a été utilisée comme technique complémentaire
à des études menées au sol et mettant en oeuvre des méthodes plus conven-
tionnelles
- cartographie géologique de vastes surfaces peu connues (Mali)
- études structurales d'orogénes anciens (Hercynien du Maroc, Her-
cynien et Panafricain de Mauritanie, du Sénégal et de Guinée)
- étude des fossés ouest-africains et relations avec les socles
encaissants (rZft de la Bénoué au Nigéria, couloir linéamentaire du
Niger au Mali)
- reconstitution de l'évolution paléogéodynamique des plaques amé-
ricaines et africaines.
Si les données de base se limitent aux seuls documents LANDSAT,
l'éventail des méthodes de traitement a été aussi large que possible
analyse numérique (traitements multispectraux et diachroniques), traite-
ments analogiques, filtrage optique.
Dans chacun des programmes envisagés, les apports de la télédétec-
tion sont mis en évidence, mais également les limites de cette technique.
Les principaux apports présentés seront :
- la mise en évidence de phénoménes mégatectoniques à l'échelle
d'un continent grâce à la visualisation synthétique sur de grandes
distances de structures linéamentaires : couloir linéamentaire du Niger,
rift de la Bénoué
- l'approche des processus géodynamiques amenant la formation des
grands fossés, par des analyses linéamentaires statistiques sur de
vastes surfaces (Nigéria, Mali, Guinée)
.7 la meilleure compréhension de l'architecture d'un orogéne ancien
gráce à la différenciation de grandes unités lithologiques et structu-
rales, séparées par des accidents importants souvent invisibles sur le
terrain ou sur les photographies aériennes (chaine hercynienne du Maroc
et de Mauritanie)
- les possibilités de cartographie géologique rapide, mais sommaire,
dans des régions à fort recouvrement par des formations superficielles
(altérites, sables...) et par la végétation (Mali, Sénégal, Guinée).
Parmi les principales limites rencontrées au cours des différentes
expériences entreprises, on peut signaler les plus importantes
- résolution des images souvent incompatible avec "l'objet" géolo-
gique
- nécessité pour le géologue de mettre en paralléle la téléinter-
prétation avec les autres techniques, notamment avec la géophysique et
l'étude au sol
- difficulté d'établir un catalogue des signatures spectrales
d'objets utilisable sur une vaste zone car trop de paramétres superfi-
ciels entrent en jeu. Ceci démontre une fois encore la nécessité pour
l'avenir de constituer des équipes largement pluridisciplinaires.
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