4)
- photointerprétation par un photointerpréte spécialisé à raison d'une
semaine par parc, à l'aide des diverses cartes disponibles : cartes topo-
graphiques, cartes géologiques, carte de la végétation potentielle,etc...
et d'un échantillon de photos aériennes à basse altitude extrait de la
dernière couverture disponible sélectionné après examen des pda fausses
couleurs améliorées,
- révision de la photointerprétation par le photointerprète à la lumière des
remarque et critiques des parcs.
Sur 4 parcs : Ecrins, Mercantour, Pyrénées-Occidentales et Cévennes, une
image fausse couleur améliorée supplémentaire a été produite à une situation
de début d'automne afin de mettre en évidence certaines particularités de la
végétation (exemple : distinction des mélèzes, landes avec présence de
ligneux,etc...) et d'améliorer la fiabilité et la finesse de la
photointerprétation.
Les images d'automne ont été photointerprétées avec celles de début d'été
sur les parcs des Pyrénées-Occidentales et des Cévennes mais n'ont pas pu
être rapprochées systématiquement de celles d'été sur les Ecrins et le
Mercantour en raison de l'importance de l'ombre des versants en cette
époque de l'année sur une surface importante des deux parcs.
Les images fausses couleurs améliorées ont en outre été restaurées sur les
parcs de la Vanoise et de Port-Cros-Porquerolles avec réorientation des
pixels dans la direction Nord-Sud et transformation des pixels de 87 X TO m
par rééchantillonnage en carrés de 50 X 50 m. Cette restauration a pour
résultat d'obtenir une meilleure dynamique du signal et une meilleure
précision géométrique, ce qui améliore la limite de résolution au sol des
données. La restauration était indispensable pour présenter des résultats
intéressants à l'échelle du-1/50.000è sur le Parc National de Port-Cros-
Porquerolles. La restauration sur les données satellite de ce parc et sur
celles de la Vanoise a permis de constater que ce procédé permettait de
fournir au photointerpréte des documents plus riches que les images fausses
couleurs améliorées classiques et constituäit un moyen d'atténuer les effets
d'ombre des versants.
La photointerprétation ne permet pas de prendre en compte les bouquets
d'arbres isolés. La discrimination des surfaces boisées en télédétection
correspond à un couvert boisé de l'ordre de 25 % et plus et non aux
définitions de l'inventaire forestier. En cas d'associations végétales
complexes la photointerprétation permet d'isoler la dominante mais non de
décrire les diverses composantes.
l'examen des résultats de cette première série d'informations sommaires a
montré qu'il était intéressant de décrire la végétation de façon plus fine,
par exemple pour séparer les prairies des différents types de landes et
isoler les différentes formations ligneuses. C'est pourquoi après les
travaux spectaculaires effectués en télédétection sur la biomasse végétale
dans la région Ile-de-France, il a été décidé de calculer pixel par pixel
l'indice de végétation IV = bande 7 - bande 5 K qui rend compte fidélement
bande 7 + bande 5
des variations relatives de la biomasse végétale verte ayant une activité de
photosynthèse (a). Le clacul de l'indice de végétation permet aussi de
limiter l'effet d'ombre des versants sur la végétation quand ces derniers ne
4.72021
(a)K est un facteur qui permet d'éviter de travailler sur des nombres trop faibles
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