owe.
Moins de 25 km séparent les points de prise de vue des photographies
3 et 4. Les conditions initiales du milieu physique devaient être assez sembla-
bles et les différences observées résultent avant tout des modes de gestion des
ressources végétales ; celles-ci ont été particuliérement mal utilisées à
Guiskil.
Fig. 5. Partie du territoire du village de Guiom. Année 1981
Assemblage des photographies 80 NIG 71/150 n? 84-85. 27 décembre 1980.
Levé parcellaire expédié effectué du ler au 7 décembre 1981.
Les écoulements temporaires issus des buttes rocheuses tabulaires
disparaissent par infiltration aprés avoir parcouru 1,2 à 1,5 km. Ils ne jouent
aucun róle dans l'agriculture, qui dépend exclusivement des chutes de pluie. La
diffluence de ces écoulements a pour effet de répandre à la surface des sables
éoliens une petite quantité d'argile.
L'examen stéréoscopique met en évidence la formation dans les dépres-
Sions, de surfaces imperméabilisées par glagage de l'argile oü la végétation
s'organise en bandes ("brousse tigrée").
Les dunes élevées sont affectées de rigoles d'érosion, parfois très
marquées. Mme M. Mainguet a montré qu'elles se forment dans les périodes les
plus sèches, sous l'effet de la dénudation du sol, et que leur état d'évolution
est un indicateur de la situation climatique locale, intégrant plusieurs années
consécutives. Ici seules les rigoles les plus longues et les plus profondes
demeurent actives. Les autres disparaissent par tassement du sable ; on y observe
un développement sélectif d'Euphorbia balsamifera, arbuste toxique pour les
animaux, qui semble avoir une capacité anti-érosive importante du fait de son
lacis de racines à la surface du sol. En bas et à gauche de l'image, ces arbustes
évoluent vers la formation d'un couvert continu.
Ces photographies permettent un dénombrement exhaustif des arbustes et
des buissons dont la couronne dépasse 0,50 m de diamètre.
Dans les aires non cultivées la strate herbacée, continue et dense au
Sud de l'image (teinte sombre unie) est lacérée par le piétinement au voisinage
des pistes a bétail. Cette dégradation s'accentue à mesure qu'on se rapproche du
village, dont les abords sont totalement dénudés.
La comparaison des champs cultivés en 1981 (levé) et 1980 (photographies)
montre que la rotation est très lente. Les surfaces mises en jachère entre les
deux campagnes ne représentent pas plus de 15% du total des surfaces cultivées
en TOR ouis ont été affectés de numéros les champs qui se retrouvent sur la
figure 6).
Cette partie du terroir de Guiom a recu en 1980 et 1981 des pluies
. suffisantes. L'aspect des champs de 1980 montre peu d'érosion dans les surfaces
cultivées. Un mois et demi aprés la récolte du mil, les limites des champs
demeurent nettes ; il ne s'est développé que trés peu de buissons. Les champs
abandonnés depuis un an ont le plus souvent un aspect peu différent, traduisant
leur retour à l'espace pastoral. Les risques de confusion sont ici très limités
mais il en serait tout autrement si la récolte avait échoué, et si de ce fait
les surfaces cultivées avaient été dès septembre ou octobre, livrées au libre
parcours des troupeaux.
En cartouche : Ardowa, au Sud de Guiom. Champs éolisés après échec
de la récolte (1980)
Les terres de ce hameau, limitrophe de Guiom, ont reçu en 1980 des
précipations insuffisantes, d'où échec de la récolte du mil. Le sol dénudé est
décapé par l'érosion éolienne. Les limites apparentes des champs sont celles des
fronts d'éolisation et non les limites culturales, qui se devinent encore,
d'ou un liséré qui contraste avec les limites nettes des champs qui ont reçu assez
de pluie.
880
même
terr
(P &
au €
que
qu'c
ren
cole
jaur
la :
mal
de :
reti
un (
marc
TRI/
lec
la 1
(0,!
NIGI
que
anin
effe
envi
lar
dans
éta'
mou!
le
peu
]'éj
dan:
adu!
et |
obs: