qu'on peut espérer garder les mêmes thèmes (la même légende).
Mais il arrive une échelle où il devient impossible de conserver la même
définition des thèmes : l'image devient une mosaïque de petites zones insépa-
rables à l'oeil, et il faut redéfinir une nouvelle liste de thèmes qui corres-
pond à l'expression locale de cette mosaïque.
C'est ce que font encore les cartographes lorsqu'ayant à généraliser une
route en lacets trop serrés par exemple, ils ne les suppriment pas tous, puis-
qu'on pourrait alors croire que la route est droite, mais ils figurent un plus
petit nombre de lacets plus gros qui signifient que la route n'est pas droite
mais qui ne signifie pas qu'il existe un lacet de cette dimension à cet endroit :
ainsi le théme se délocalise un peu et sa signification change. Ainsi quand le
changement d'échelle devient important, la généralisation cartographique de-
vient inséparable de la généralisation thématique. La probleme qui nous occupe
est sensiblement différent de celui des cartographes classiques de par la forme
des données, mais nous allons devoir utiliser les mémes principes généraux.
b/ Une carte issue de classifications sur une ou plusieurs images de satellite
(Landsat typiquement) se présente en effet sous la forme d'une image maillée
(alors que les cartographes classiques ne manient que des traits) de pas assez
grand (80 m pour Landsat), oü chaque pixel prend une valeur entière dont la
signification thématique précise, si elle conditionne évidemment l'interpréta-
tion du résultat, est indifférente pour une présentation formelle du probléme.
Si on veut exprimer cette carte sous une forme aisément lisible à l'oeil
on est confronté au dilemme suivant :
soit on choisit une échelle oü l'on ne voit pas le pixel, ce qui est
plus agréable et permet une lecture plus classique de la carte, mais
alors l'image est formé de taches indiscernables, mosaïque illisible,
puisque précisément la seule information lisible est celle d'un pixel.
. soit on choisit une échelle où l'on voit le pixel ce qui n'est pas agréa-
ble à l'oeil, mais permet de lire toute l'information.
Ce dilemme étant sans issue satisfaisante, on comprend l'utilité d'une
généralisation pour exprimer une carte maillée de ce type à une échelle
où l'on ne discerne plus le pixel, tout en ayant gardé la lisibilité
en formant des zones d'inteprétation de taille grande devant celle du
pixel. La généralisation est utilisée ici non pas seulement pour chan-
ger d'échelle, mais en conservant la même échelle pour rendre plus lisi-
ble le résultat.
c/ Ainsi, à partir d'une image où les zones homogènes sont de l'ordre de quel-
ques pixels on cherche à former une image, exprimant au mieux la première
image, et formée de zones beaucoup plus grandes. Conformément aux principes
exposés plus haut la méthode va se décomposer en deux temps principaux :
la généralisation thématique
la généralisation cartographique des contours.
II - La généralisation thématique
a/ Généralités - Choix de la méthode
On va définir des nouveaux thèmes comme groupement, dans des proportions
données, des anciens thèmes. C'est finalement une sorte de définition des pay-
sages dans la mesure ou on obtiendra par exemple un thème comme : prés avec
quelques bois ce qui pourrait se définir, selon la région, comme un paysage de
bocage par exemple. dan
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