V - Conclusions
; 2 ) BECKE
Malgré les problèmes qu'elles soulèvent, ces études illustrent certains t
aspects des potentialités importantes offertes par la télédétection dans les 3 ) BOIS:
canaux infrarouge thermique. Notamment ils ont montré que : X
- la luminance IRT in situ d'une tachelle de couvert végétal êést une quantité 4 ) BROCE
complexe dépendant des caractéristiques du couvert (structure, état hydrique e
et thermique, orientation ...) et des conditions de 1a mesure (altitude, angle t
d'observation, caractéristiques du radiométre ...). Si cette luminance peut |
être modélisée dans les cas simples, elle ne peut pas toujours être décrite 5 ) GUYO1
simplement en termes d'émissivité et de température effective et il n'est pas c
encore possible d'extraire sans ambiguité de la luminance les caractéristiques I
du couvert. Dans le cas des luminances observées à partir des satellites s'ajou- 6 ) JACKS
tent les effets de l'atmosphére et de l'intégration superficielle qui rendent "
difficile la comparaison entre ces mesures pour des milieux hétérogènes. 7) SACR:
- Néanmoins, il existe des méthodes pour mesurer la réflectivité effective des A
milieux même s'ils sont hétérogènes et non plans , cette réflectivité permet 8 ) MALE]
de conduire à une émissivité effective s'ils ne sont pas trop hétérogènes ther-
miquement. Les effets angulaires sont importants ainsi que les variations d'un
milieu à l'autre. Cependant, de nombreux travaux restent à faire pour modéliser 9 ) MARAC
et mesurer ces paramétres optiques et relier notamment émissivité et coefficient ë
de rétrodiffusion et en étudier la variation en fréquence. Il sera alors possi- £
ble d'étendre l'analyse spectrale aux bandes thermiques.: 10) RAMAN
- Enfin, il a été montré sur quelques exemples que malgré des problèmes non €
encore résolus, les bandes infrarouge thermique sont d'ores et déjà trés utiles n
en fournissant des données spécifiques dans la mesure de la répartition spatia- 11) SEGUI
le et de l'évolution temporelle des échanges thermiques et hydriques de la sur- t
face de la terre avec l'atmosphére (évapotranspiration, déficit hydrique, iner- 1
tie thermique etc...) dans lesquels la structure du couvert joue un rôle impor-
tant.
Tout au long de cet exposé, les questions ouvertes et les directions de
recherche à poursuivre relevées à Avignon ont été rappelées. Il s'agit notam-
ment : .
- Des études fondamentales, in situ, puis de satellite, de l'interaction du
rayonnement électromagnétique dans l'infrarouge thermique avec.les divers mi-
lieux tant sous les aspects géométriques, énergétiques et spectraux. Ces études
nécessitent un approfondissement théorique pour constrüire des modéles réalis-
tes de luminance qui pourront être inversés. Elles permettront entre autre,
de relier les luminances mesurées in situ et à partir de satellites et d'ex-
traire ainsi les caractéristiques cherchées de la surface.
- Des études fondamentales et thématiques dans les domaines hydriques et ther-
miques qui permettront de préciser les modéles d'inversion donnant les paramë-
tres du sol ou/et de croissance des végétaux à partir des luminances observées.
- Des études dans le domaine instrumental (résolutions spatiale et géométrique)
devant conduire à des instruments spécifiques, bien calibrés permettant une
déconvolution précise de leur fonction d'appareil et donc une mesure indépen-
dante des conditions de sa réalisation.
Ce sont les conclusions que l'on peut tirer du colloque d'Avignon et les
perspectives trés intéressantes qu'il a ouvertes tant au niveau de la recher-
che que des applications.
Bibliographie
1 ) AVIGNON, Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection, Groupe
| VII-3, Colloque "Signatures spectrales d'objets", Avignon 8-11 septem-
bre 1981, Proceedings edited by G. Guyot and M. Verbrugghe, INRA Ser-
vice des publications, route de St Cyr, 78000 Versailles (France).
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