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sion stéréos-
vons opté pour
terprétation)
té de terrain
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e au 1/20 000
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[SUMAT
des bandes
32, S3 en
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effectués
es l'appa-
l'imagerie
1979), et
ure IRC au
tation de
| d'étude.
rels, les
du panchro-
matique 10 m permet, à l'époque choisie, une bonne discrimination physionomique
des principaux types de formations végétales observés dans la zone d'étude :
— forét dense de feuillus
— forêt dense de résineux
—- forêt dense mixte
—- forêt claire de résineux et/ou feuillus sur substrat rocheux
- landes et maquis arborés ou non
- ripisylves.
La haute résolution confére aux images une grande richesse d'information
texturale et structurale qui permet une photo-interprétation relativement fine.
Une fois déterminées les clefs d'interprétation propres à chacune des classes
thématiques identifiables, la détermination et la généralisation des unités
homologues se font sans difficultés dans les zones éclairées normalement
(l'heure de passage de SPOT n'éliminera pas les problèmes d'ombres portées en
zones accidentées) .
L'analyse texturale et structurale des images permet une certaine approche,
directe ou indirecte, des critères de détermination classiques que sont la
stratification et le recouvrement de la végétation :
- dans certains cas, et en attendant de pouvoir tester la vision stéréos-
copique, nous avons constaté que la rugosité du toit de la végétation
arborée (forêt de chêne-liège, maquis arboré, forêts sur substrat ro-
cheux) était perceptible sur les images car la résolution (20 m et sut-
tout 10 m) était suffisante pour qu'apparaissent les ombres portées de
lisières, groupes d'arbres, ou arbres isolés de taille importante
(apparence de relief).
- en dehors des formations forestières denses facilement identifiables,
il est possible de reconnaitre à l'époque choisie, la présence d'une
strate arborée et d'apprécier son recouvrement dans les cas suivants :
. forêt claire de feuillus et/ou résineux sur substrat rocheux ;
. landes et maquis arborés dans lesquels la strate arborée se compose
de feuillus (chêne-liège, chêne-vert) et surmonte des formations denses
et sèches de ligneux bas et d'herbacées .
- le recouvrement des maquis non arborés et des landes peut être apprécié
dans les zones où ils se partagent l'espace en mosaîque avec des affleu-
rements rocheux (versants littoraux).
- les ripisylves à Aulne glutineux sont bien visibles même lorsqu'il s'agit
de simples boisements de berges linéaires.
Concernant l'appréciation du recouvrement de la végétation dans les cas évoqués
ci-dessus, il parait possible, en première approche, de discriminer visuelle-
ment de 2 à 4 classes de recouvrement. Des investigations sont poursuivies actu-
ellement pour préciser ce point et apprécier notamment le seuil minimal de
perceptibilité (taux de recouvrement minimum) et les conditions de généralisa-
tion cartographique des classements.
Sur les images étudiées, l'approche de la composition spécifique des formations
végétales ne peut aller au delà de la distinction feuillus-résineux. Mais il
n'est pas à exclure qu'une analyse multitemporelle puisse permettre des discri-
minations plus poussées : distinction feuillus sempervirents - feuillus caduci-
foliés, détection globale ou sélective des formations arbustives du maquis lors
de la floraison printanière qui s'échelonne dans le temps selon les espèces.