détection de l'habitat dispersé et notamment du phénomène de "mitage'" des es- 
paces naturels et agricoles par des constructions diffuses. En revanche, la 
voirie secondaire non revétue (chemins ruraux, pistes forestiéres) n'est pas 
visible dans tous les cas car l'insuffisance de résolution n'est pas toujours 
compensée par le contraste entre les pixels influencés par le chemin et ceux 
influencés par l'environnement (cas des chemins enherbés). 
Les images en résolution 20 m sont suffisantes pour détecter les diverses for- 
mes d'habitat groupé et la voirie principale mais ne permettent pas dans tous 
les cas d'appréhender l'habitat dispersé, ni a fortiori la voirie secondaire. 
Il convient de noter que l'identification visuelle de l'habitat et de la 
voirie est immédiate grâce à la présence sur les images de structures spécifi- 
ques induites par la haute résolution. Il est peu probable que les logiciels 
de classification existants puissent permettre une discrimination aussi facile 
et rapide des diverses formes d'habitat et de voirie (non prise en compte des 
critères de forme qui deviennent déterminants avec l'imagerie SPOT). 
CONCLUSIONS 
Bien qu'ils soient partiels et fondés sur la seule exploitation visuelle des 
imagés simulées, les premiers résultats obtenus sur la zone-test de Porto- 
Vecchio permettent de dégager quelques éléments de conclusion sur ce que sera 
l'apport spécifique de l'imagerie SPOT pour l'analyse des paysages complexes 
du domaine méditerranéen : 
1°/- La confrontation des images simulées de SPOT avec l'imagerie LANDSAT MSS 
et les photographies aériennes IRC prise à haute altitude montre que 
l'imagerie SPOT sera plus proche de ces dernières grâce à sa résolution. 
Elle devrait ainsi constituer, pour certaines études de reconnaissance de 
la végétation et de l'occupation des sols, une alternative intéressante 
à la photographie aérienne à petite échelle (1/60 000 à 1/100 000) dont 
on connait bien les performances originales mais aussi les difficultés 
de mise en oeuvre qui en limitent souvent l'emploi. 
2°/- La haute résolution de l'imagerie SPOT induit l'apparition de textures 
et de structures d'image qui permettent d'appliquer les procédures bien 
connues de photo-identification (par exemple : reconnaissance immédiate 
de l'habitat et de la voirie par leurs formes) et de photo-interprétation 
(identification de certaines formations végétales en utilisant des cri- 
tères de recouvrement et de stratification). Ceci conduira nécessaire- 
ment à développer de nouveaux logiciels de classification, car la plu- 
part des logiciels mis au point pour traiter l'imagerie LANDSAT MSS ris- 
quent d'être inadaptés à une prise en compte de toute la richesse d'in- 
formation texturale et structurale contenue dans une image SPOT, notam- 
ment dans des paysages comparables à ceux du monde méditerranéen. 
3°/- L'utilisation de séries d'images SPOT multitemporelles sera nécessaire 
pour une bonne discrimination du couvert végétal. Dans le cas de la 
végétation naturelle et des forêts étudiées, l'exploitation de 2 à 3 
dates bien choisies devraient permettre d'affiner les résultats obtenus 
  
  
    
    
   
  
  
   
    
  
  
  
   
   
    
    
    
    
   
  
   
   
    
   
  
  
  
   
    
    
  
  
    
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