Full text: Actes du Symposium International de la Commission VII de la Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection (Volume 2)

  
par thermographies séquentielles est brièvement décrite. Enfin, deux études de 
barrages, l'une en France, l'autre dans le Haut Valais, en Suisse, montrent la 
bonne adaptabilité de la méthode avec, notamment dans le dernier cas, l'utilisation 
conjointe de l'étude céolocique structurale détaillée, des levés aériens et à terre, 
et de la Microtectonique. 
3.1. Etude des tunnels 
3.1.1. Méthode d'étude 
Dans le cas des tunnels ferroviaires, le balayage de la téte de mesure est 
assuré par le mouvement d'un wagon qui porte l'ensemble du matériel et qui se 
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déplace sur les rails à une vitesse moyenne de 3 à 3,5 km par heure. 
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Il est possible de donner à l'angle de mesure de l'appareil quatre valeurs : 
80, 40, 20 et 10°, fournissant ainsi des possibilités analogues au "zoom" photogra- 
phique, notamment pour les deux dernières valeurs. 
Le réglage du gain doit être effectué en fonction des valeurs extrêmes de la 
puissance des émissions ainsi qu'à chaque changement d'angle de balayage, puisque 
la somme totale de l'énergie atteignant la tête de lecture, varie en fonction de cet 
angle. La distance moyenne entre la paroi du tunnel et l'appareil est comprise en 
général entre 2,50 et 5m. Trois levés sont nécessaires pour couvrir l'ensemble des 
deux poieds-droits et la calotte de l'ouvrage, avec l'ancle maximum de 80° et en 
comptant un recouvrement de 10 à 15? du levé central de la calotte et des levés 
latéraux jusqu'à la base des pieds droits. (Fig. 2). 
Par ailleurs, le sens de rotation de l'équipement mobile oblige à réaliser les 
trois levés dans un méme sens longitudinal du tunnel, pour permettre la jonction 
entre les bandes thermographiques ou, ce qui a été prévu dans tous les levés 
effectués par notre Laboratoire, trois aller et retour. 
Le repérage dans le tunnel est assuré soit par des ampoules électriques en 
général de 24 volts, de faible puissance, espacées de 10 ou de 20 m, suivant les 
cas, soit, s'il n'existe aucune possibilité d'éclairage électrique, par des planchettes 
de bois de 40 x 10 cm, fixées tous les 10 ou 20 m. La différence d'émission thermi- 
que de la planchette a toujours été suffisante pour obtenir un bon repérage avec 
la précision de 10 à 20 cm. 
Enfin, dans le cas des tunnels de lignes électrifiées, les supports de caté- 
naire constituent d'excellents repérages topocraphiques. 
3.1.2. Résultats obtenus 
Nous ne développerons dans ce qui suit que les principaux résultats, avec 
deux illustrations photographiques d'un levé de zone cisaillée et de revêtement 
hétérogène. 
e Dans les tunnels ouverts aux deux extrémités et dans lesquels circule un 
courant d'air, avec brassage, dû au passage des trains dans les tunnels ferro- 
viaires, s'établit en permanence une différence de température entre l'atmosphère 
du tunnel et la température de la paroi et des échanges thermiques. 
Si cette paroi est constituée par le rocher sans revêtement, les diaclases et 
leur prolongement jusqu'à une profondeur de quelques décimètres et, au maximum, 
de 1,50 m environ, apparaissent dans l'émission différentielle. 
Dans les tunnels revêtus, le contact revêtement-terrain encaissant, est 
souvent très irrégulier, avec même parfois l'existence de vides importants, notam- 
ment en calotte. Or, comme le flux thermique, positif ou négatif, issu du terrain, 
ne peut parvenir à l'intrados que si le contact mécanique est correct, le levé des 
émissions différentielles permet de déceler ces zones de contacts mauvais ou inexis- 
tants. Ce type de contact peut être dû à une discontinuité et à une hétérogénéité 
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