entre le début et la fin de la nuit, se sont révélés instables et se sont effective-
ment éboulés, quelques mois aprés la diagnose réalisée à partir des levés thermi-
ques.
3.3. Les barrages
C'est par l'étude des réactions thermiques de barrages-voûtes et de leurs
appuis, que la Laboratoire a commencé ses travaux de recherche.
3.3.1. Barrage du Gour Noir
La photographie n? 3 qui correspond à la thermographie levée en juillet 1979
du parement aval du barrage-voüte du Gour Noir sur la Maronne, dans le Massif
Central, montre les différences d'émission entre la rive gauche et la rive droite. Ce
barrage, construit en 1947, a été le premier à étre examiné en T.T.R., en 1979.
La consultation des archives d'Electricité de France a montré que les fonda—
tions de la rive gauche observées lors de la construction étaient constituées de
gneiss, de meilleure qualité que celles de la rive droite, formées de psammites et
de passages gneissiques quelque peu altérés. Le flux thermique de la rive gauche
émanant du terrain, est correctement transmis par les zones où l'indice de vide est
faible, où la densité de la roche a donc des valeurs normales ou élevées et où [a
corrélation classique entre densité et module d'élasticité, permet de déduire des
caractéristiques mécaniques correctes sur cette rive.
La rive droite, moins émissive, présente une conductibilité plus faible, en
raison de caractéristiques mécaniques moins favorables que celles de la rive gauche.
La température du terrain étant supérieure à celle de la moyenne del'at-
mosphére, le flux thermique était diriaé depuis le massif rocheux vers les affleure-
ments. La thermographie montre en outre, que le béton du barrage, lui-méme bon
conducteur, transmet le flux thermique, assez loin dans la voûte, à partir de l'appui.
Sur les neuf barrages-voûte étudiés par thermographie, la corrélation
directe entre la qualité mécanique des fondations et de l'appui de la voûte d'une
part, et l'intensité des émissions thermiques d'autre part, s'est révélée exacte et
conforme aux comptes rendus retrouvés dans les archives relatant les observations
faites pendant la construction de ces ouvrages.
3.3.2. Le cas particulier du barrage de ZEUZIER présente un double intérêt
car, ainsi que nous l'avons dit plus haut, deux séries de levés saisonniers ont été
réalisées, chacune depuis le début et jusqu'à la fin de la nuit d'une part par levé
aérien, d'autre part, à partir des rives ou de la base de l'ouvrage, avec le matériel
T.T.R..
Les caractéristiques géologiques de l'ouvrage qui ont été étudiées en détail
par le Professeur H. BADOUX , de l'Université de Lausanne, peuvent étre résumées
en quelques lignes
"Cette ride est déterminée par un anticlinal de Malm, formation plus résis—
tante à l'érosion que les terrains marneux du Valanginien qui le surmontent. Le
Malm consiste en une succession de bancs de calcaire dur, cassant, de quelques
décimétres d'épaisseur, séparés les uns des autres par de minces délits plus ten-
dres faits de calcaires argileux ou de marnes. Cette alternance de deux types de
roche de plasticité différente a permis au Malm de se plisser de façon complexe
grâce au glissement des couches les unes sur les autres (plissements concentri-
ques",
Le pli couché est entaillé par une cluse. Le torrent dela Lienne a exploité
une faille normale contraire et légèrement décrochante, de direction perpendicu-
laire à l'axe de l'anticlinal, formant ainsi la morphologie du site du barrage. D'après
H. BADOUX (8), l'ensemble des formations calcaires a subi une décompression
importante, à la suite de la derniére phase tectonique alpine et probablement à une
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