Full text: Actes du Symposium International de la Commission VII de la Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection (Volume 2)

    
sont effective- 
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époque beaucoup plus récente. Cette caractéristique structurale et mécanique, ap- 
paraît très nettement sur l'ensemble des thermographies en T.T.R., ainsi que les 
nombreuses failles, la plupart inverses et les décrochements — failles à composante 
principale horizontale — «qui affectent le site. 
La photographie n° 4 donne l'image du levé thermique aérien effectué le 
26.09.1980, à 05h 58, par l'Institut Géographique National. 
Cette thermographie intéresse surtout la rive droite où un réseau de failles 
principales et secondaires affecte l'appui de cette rive. 
L'intérêt - d'un levé thermique réalisé avec des contrastes saisonniers et 
nocturnes maxima, est’ de faire apparaître des contrastes d'émissions thermiques, 
donc les discontinuités structurales et mécaniques, ainsi que le principe en est 
exposé plus haut. Certaines de ces discontinuités sont simplement sugaérées et 
ne se manifestent pas obligatoirement sous la forme de gradients forts, plusou moins 
rectilignes. 
Dans ce cas de figure, c'est au géologue interprétateur et spécialiste de ce 
genre de structures, de vérifier sur le terrain si l'anomalie thermique suggérée 
correspond bien à une anomalie mécanique ou, si l'analyse est impossible sur le 
terrain, de le verifier soit par sondages, soit quand cela est possible, par des 
levés géophysiques détaillés. 
Les levés en T.T.R. ont été réalisés pendant des durées de l'ordre d'une 
douzaines d'heures et ont fait apparaître sur les deux rives, des zones à faible 
inertie, dont la température d'émission varie lentement et quelques heures seule— 
ment après le refroidissement ou le réchauffement de l'air ambiant, alors que les 
zones en bon contact mécanique varient peu. 
) Dans le cas du barrage de ZEUZIER, il a fallu interpréter les documents à 
partir d'un flux négatif issu des massifs rocheux. En effet, la température moyen— 
ne à l'intérieur du rocher, facilement mesurable gráce au réseau des galeries qui 
le parcourent, est de l'ordre de 6 à 7 ?C, largement thermostatée. (*). 
Les levés thermiques réalisés par des températures ambiantes qui ont atteint 
17 à 18 ?C au cours des levés nocturnes d'été, ont permis de suivre aisément Tes 
décroissances des températures d'émission les plus rapides, correspondant aux 
volumes de roches désolidarisées du massif principal, soit par des contraintes gra- 
vitaires de traction, soit par l'effet des failles normales récentes. 
L'ensemble des interprétations réalisées à partir des deux types de levés sur 
cette rive droite a fait apparaître notamment, un morcellement important du massif. 
Les résultats recueillis par télédétection et l'interprétation structurale qui 
en a été faite, aussi bien sur les levés thermiques aériens que les levés en T.T.R., 
ont été confrontés à une étude microtectonique effectuée sur plus de 1000 mesures 
de failles, de stries, de pendages et de diaclases. L'ensemble des études géologi- 
ques, des observations basées sur la thermographie et sur la Microtectonique, ont 
constitué un apport d'informations convergentes. 
3.4. Surveillance d'un chantier de congélation d'une alternance 
de terrains meubles et cohérents 
Un chantier de congélation de sols saturés par une nappe proche de la sur- 
face a été ouvert à Nice, dans le centre de la ville principale. La formation géologi- 
que traversée sur une cinquantaine de mètres de longueur par un accès souterrain 
passant sous une avenue à grande circulation et sous des immeubles, comprenait 
une alternance de sables et d'argiles organiques, de mauvaise qualité mécanique. 
Les terrassements ne pouvaient pas être envisagés par d'autre procédé que 
la congélation, procédé classique mais délicat, dans des zones urbaines. 
(*) le couronnement du barrage dont la hauteur maximum est de 156 m, est à l'al- 
titude de 1777 m. L'enneigement est, en moyenne, de cinq mois par an. 
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