Son intérét réside dans les résultats plus significatifs obtenus car
les données traitées ne sont pas des valeurs radiométriques abstraites mais des
textures ayant une signification thématique.
Comme pour l'interprétation des procédures d'ordre supérieur à 2
peuvent étre imaginées. C'est le cas de l'observation de voisinages particuliers
entre des composantes connexes obtenues par un classement d'ordre 2 (exemple :
troisième règle d'interprétation donnée en II-4 et simulée en III-3).
II.3.3 Organisation des algorithmes de simulation
Dans la technique retenue, les algorithmes de simulation comprennent
deux opérateurs distincts mais complémentaires.
Le premier est une fonction spatiale qui détermine le niveau d'approche.
Il définit l'environnement, la partie d'image sur laquelle s'applique le second
opérateur. Trois groupes de paramètres caractérisent les composantes de cette
fonction :
- la forme de l'élément d'image considéré,
- la dimension de l'élément d'image considéré,
- le déplacement de l'élément d'image considéré.
Le second opérateur est une fonction numérique qui consiste en une
règle de décision affectant une valeur donnée à l'élément d'image traité. La
règle de décision est constituée par des lois qui simulent les règles d'inter-
prétation retenues et qui affectent les pixels définis par le premier opérateur.
L' organi sation d'un algorithme de simulation (S) peut donc étre
schématisée comme l'opération suivante :
Fonction (S) = fonction spatiale x fonction décision.
Le double niveau de perception en photointerprétation est ainsi
représenté par deux applications de l'algorithme où seule la fonction spatiale
fait varier la dimension de l'élément d'image traité.
Cette formulation des algorithmes d'aides automatiques à l'interpré-
tation est relativement générale. En particulier, si le premier opérateur
définit un seul pixel et si le second calcule un caractère spectral, l'algorithme
est une classification multidimensionnelle. Les trois groupes de critères
d'interprétation peuvent donc être simulés selon le même concept.
II.4 REGLES D'INTERPRETATION A SIMULER
Dans l'exemple de simulation retenue, l'expérience AGRESTE avait
montré la difficulté de discriminer spectralement et localement les plantations
de peuplier des formations boisées naturelles avec des images de Landsat 2
(FLOUZAT, 1978 et 1981 b). L'application d'une méthodologie simulant la photo-
interprétation analytique sur le même sujet avec une image de même caractéristique
(Landsat 3, 15-11-1981) est donc intéressante.
Le raisonnement se compose des 4 règles (phase B) décrites ci-dessous
qui découlent de la connaissance des écosystèmes locaux (phase A).
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