Je me garderai de parler de cet instrument barbare, nommé radar latéral qui 
donna des objets cette image totalement déformée, difficile à superposer à une 
carte et sur laquelle certaines structures étaient anormalement prépondérantes 
par rapport à d'autres. 
Mais la technologie a considérablement évolué au cours de ces derniéres années 
et il est possible désormais d'acquérir des documents de télédétection (c'est- 
d-dire acquis avec des capteurs autres que les chambres métriques) ayant la 
précision de la photogrammétrie classique et, de plus, possédant la richesse 
de l'information radiométrique. 
Je pense donc que maintenant les grandes questions que l'on doit se poser au 
sein de la Commission VII sont les suivantes 
- La télédétection spatiale pourra-t-elle apporter la précision suffisante, 
c'est-à-dire 
. La maîtrise et le maintien des spécifications spatiales 
La maîtrise et le maintien des spécifications spectrales et de la 
mesure radiométrique (c'est-à-dire le calibragre des données) 
Le respect des heures et angles de prise de vue 
. La maîtrise des programmes de rectification 
. La maîtrise des programmes de classification et leur automatisation. 
- La télédétection spatiale permettra-t-elle la révision de l'information 
(cartes thématiques, enquêtes statistiques, résultats divers) cela signifie 
qu'elle devra assurer 
La continuité du service 
La périodicité de l'acquisition 
La fiabilité de l'information. 
Mais cela signifie également que nous devrions avoir la possibilité : 
. D'user d'un système spatial ou d'un autre, cela suppose une 
standardisation des formats 
De gérer les données reçues en abondance 
. De les obtenir à un coût raisonnable et dans les délais souhaités. 
L'utilisateur des données de télédétection saura-t-il imposer ses exigences aux 
services fournisseurs de données -c'est-à-dire : l'outil sera-t-t-il réellement 
à la disposition du thématicien ? 
Assisterons-nous à une concentration et une spécialisation des moyens d'exploi- 
tation des données ou, au contraire, irons-nous vers une diversification et une 
domestication de ces moyens ? 
Enfin, la diversité des moyens ajoutera-t-elle à la confusion ou, au contraire, 
comme on peut l'observer pour les moyens de transport terrestres, cette diversité 
des moyens aidera-t-elle le thématicien a atteindre plus vite son objectif. 
Autant de questions auxquelles devront répondre les participants aux groupes 
de travail réunis en sessions pendant ces cinq jours. 
  
  
    
   
  
    
    
    
  
  
  
  
  
  
  
  
    
  
   
  
     
    
     
    
      
   
   
    
  
  
    
  
  
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