Un deuxiéme point qui est apparu et que nous avons repris plusieurs fois dans
la discussion est la trés nécessaire formation des jeunes générations, la néces-
saire information des professeurs à tous niveaux et aussi le recrutement d'ingé-
nieurs qui aient toutes les qualités qu'exigent cette profession ou méme cette
vocation.
Un autre point qui estapparu nécessaire et sur lequel un effort doit encore
être fait, c'est la coordination entre toutes les organisations internationales,
régionales ou nationales, qui peuvent s'intéresser à nos disciplines, pour
éviter le foisonnement et tirer le meilleur parti de toutes les bonnes volontés
qui sont évidemment trés nombreuses.
Encore un point qui m'est apparu clairement, c'est que nous sommes arrivés à
un tournant dans ces sciences oü il faut réfléchir à nouveau sur la définition
des normes, des références, de la nomenclature. Ceci provient évidemment du fait
que je rappelais dans ma premiére remarque : des domaines qui jusqu'ici étaient
périphériques, tendent à s'agglomérer autour de la photogrammétrie et tendent à
faire un tout avec cette science.
Au total, nous pouvons dire qu'au cours de ce symposium, d'excellents documents
ont été présentés. Il apparaît qu'au cours des dernières années, un progrès
trés considérable a été fait dans plusieurs branches et que vous étes les
artisans d'une discipline en pleine action et d'un trés grand intérét.
Tout à l'heure, Monsieur HILDEBRANDT, a usé d'une comparaison de caractére
musical en disant que les scientifiques qui pratiquaient ces disciplines
pouvaient se comparer à des organistes travaillant des deux mains et des deux
pieds sur les différents registres de l'instrument. Pour conclure, et s'il me
le permet, je ferai une allusion littéraire. Je ne sais pas si en dehors de la
France on connaît un classique du début du XVIIIe siècle, écrit par A.R. LESAGE
et qui a pour titre "LE DIABLE BOITEUX". Cela me paraît être l'une des premié-
res manifestations littéraires de la télédétection. L'argument de ce livre,
beaucoup d'entre vous le connaissent je pense, c'est l'histoire d'un diable
il se trouvait qu'il était boiteux, il s'appelait "Asmodée" et il avait le
pouvoir de voler au-dessus de Madrid, de soulever les toits et d'observer
ainsi ce qui se passait dans les maisons. Il est assez extraordinaire de cons-
tater le nombre de renseignements nouveaux qu'il a obtenus sur les moeurs des
madrilènes. Et, en vous écoutant ce matin, je me demandais ce qu'il aurait pu
obtenir, ce diable d"Asmodée" s'il avait pu passer, comme vous le faites, du
qualitatif au quantitatif.
Sur cette fable peu sérieuse, j'arréte mon propos et je voudrais de nouveau
vous remercier d'avoir bien voulu choisir Toulouse pour lieu de votre réunion ;
remercier toutes les personnalités, tous les chercheurs, tous les ingénieurs.
qui ont bien voulu se déplacer pour assister à ce s ympos ium ; remercier aussi
bien sür tous les organisateurs qui se sont dépensés pour en faire ce que vous
avez bien voulu qualifier, Monsieur le Président, d'un succés. Et, pour conclu-
re, je demande à Monsieur LOUIS LAIDET de nous dire quelques mots.
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