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LES PHARES ANGLAIS. 99
qué à son faite, le phare à sa base. Quoique Smeaton
suppose l’arbre dépouillé de ses branches et l’eau
venant baigner la base du chêne, il est à craindre
que l'analogie n'en soit pas plus juste, puisque les
matériaux composant l'arbre et les matériaux de
la tour sontsi différents, qu'il est impossible d'ima-
giner que la méme force d'attaque puisse étre re-
poussée par les mémes propriétés dans les deux
lermes de la comparaison... »
La premiére pierre du monument fut posée le
15 juin 1757 et la dernière le 24 août 1759. On
comprend, en voyant de loin s'élancer la tour fière
et solitaire, du milieu d’un cercle d’écume, l’éty-
mologie du nom donné à l’écueil qui la soutient :
eddy signifie tourbillon. Mais c’est de près et en
examinant sa structure qu’on peut apprécier la
solidité du monument; il ne forme pour ainsi
dire qu’une seule pierre, tant les pièces de granit,
assemblées, selon le langage des architectes, à queue
d'aronde, s'incrustent et se confondent les unes dans
les autres.
Il faut qu'il soit bien solide, car, de méme que
le pharedu Longshipil arrive quelquefois, lorsque la
mer est forte, que l'édifice entier disparait derriére
les vagues qui montent de plusieurs métres au-
dessus de la lanterne.
Plus modeste que Wistanley : « A moins que le
Seigneur ne construise lui-méme la maison, a écril
Smeaton sur les assises de son phare, ceux qui la
bâtissent travaillent en vain. » Puis, sur la dernière
pierre de l’édifice, au-dessus de la lanterne : Laus