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LES PHARES ANGLAIS. 101
«Nous vimes un jour une belle frégate anglaise
se mettre en panne devant l'ile; elle mit la chaloupe
à la mer et entra dans la calangue. Le capitaine de
la frégate vint seul à terre, et s'avança vers le fanal.
Nos bonnets à la main, nous l’attendimes à une cer-
taine distance dans une attitude respectueuse. Voici
notre dialogue :
« LE CAPITAINE. Bonjour, camarades, comment vous
portez-vous ?
- «Peu ‘accoutumés à un compliment aussi bien-
veillant de la part de nos capitaiñes, nous répon-
dimes :
« —Grand merci, monsieur le capitaine, nous
nous portons fort bien, nous vous en souhaitons
autant.
« Lg caprramsE, Est-il permis d'entrer et de voir le
{anal ?
« Les carpiens, Ah! monsieur le capitaine, nous
n'avons aucune permission à vous donner; c'est
vous qui étes à présent le maitre ici, ef nous sommes
à vos ordres.
« LE cavrraine. C’est bien ce que je vous demande,
si vous n’avez pas les ordres de ne laisser entrer per-
sonne.
« LEs GARDIENS. Nous n’avons aucun ordre ; nous
sommes ici deux vieux matelots sur un rocher nu,
sans batteries, sans canons, sans armes quelcon-
ques; nous n’avons qu’un briquet pour allumer du
feu ; mais si vous nous permettez de parler...
« Lg capram. Dites, parlez franchement.
« LEs GARDIENS. Nous sommes deux pauvres ma-
6.