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LA SCIENCE DES PHARES. 65
établi par Borda, ne fut placé sur la tour qu'aprés
la restauration de Teulére, c'est-à-dire en 1790.
Ce mode d'éclairage, qui constituait un immense
progrés eul un grand retentissement. La plupart
des puissances maritimes l'adoptérent avec empres-
sement, et, jusque dans ces derniéres années, il a
été exclusivement employé sur le littoral de l'An-
gleterre. On en fait moins d’estime en France, ce
qui n’est pas dire qu'on y ait renoncé; nous nous
servons encore des appareils catoptriques pour
«l'éclairage des passes étroites, ou pour former
l’un des feux de direction d’un chenal ; pour renfor-
cer, dans une direction déterminée, un feu dont la
portée est suffisante dans le surplus de l’horizon
maritime; pour illuminer les fleux flottants; enfin,
pour constituer des appareils d'éclairage provisoires.
Tel est l'appareil que représente le dessin ci-
dessous, en plan et en élévation. On voit qu'il
se compose de neuf réflecteurs groupés trois à
trois. Une petite machine de rotation met le sys-
tème en mouvement, et l’on obtient des éclipses
plus ou moins rapprochées, suivant la vitesse dont
elle est animée. La portée de cet appareil est de
15 milles environ.
si complet et si rationnel dans toutes ses parties, qu’on n’a rien
trouvé depuis à ajouter à sa conception.
M. Léonce Reynaud dit que c’est à tort également qu’on attribue
à Argant l’idée de la lampe à double courant d’air. Cest encore à
Teulère que l’invention devrait en partie retourner. Au reste, cel
ingénieur, qui a réclamé la priorité à propos des réflecteurs et du
système des éclipses, n’a pas insisté en ce qui concerne la lampe.
Il se borne à dire qu'Argant a eu la méme idée que lui et en a
tiré grand profit.