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ANTIQUITÉ ROMAINE. 95
tent pas de relater le nom du mort et la date de l'in-
humation, elles contiennent aussi quelques formules,
quelques invocations, qui rappellent d’une façon sur-
prenante les inscriptions profanes. C'est ainsi qu'on y
retrouve assez souvent linvocation paienne aux dieux
mánes (diis manibus). Les autres formules que l'on re-
trouve le plus fréquemment, sont celles-ci: « Vivez en
paix, » qui est d’origine juive, et cette autre, qui pa-
raît au premier abord plus singulière : « Que Dieu vous
donne le rafraîchissement ! » Tertullien nous apprend
que cette dernière formule était la prière que les dé-
vots d'Osiris faisaient graver sur leurs tombeaux.
A cóté des inscriptions anciennes, il ne faut pas
oublier de mentionner les inscriptions laissées par les
visiteurs le long des escaliers ou des galeries des Ca-
tacombes. Ces inscriptions, ou graffiti, comme on les
appelle ex Italie, sont le plus souvent assez insigni-
fiantes. Quelques-unes cependant ne manquent pas
d’intérêt et semblent dictées par un élan du cœur : tan-
tôt le pèlerin écrit simplement son nom en demandant
avec humilité quelques prières pour lui ou en faisant
des souhaits pieux pour les autres (Eustathius humilis
peccator : tu quà legis, ora pro me, et habeas Domi-
mum, protectorem); tantôt il implore les saints pour lui
ou pour les personnes quil aime (Saints martyrs,
souvenez-vous de Dionysius. — Demandez que Vere-
cundus et les siens aient une heureuse navigation.
— Obtenez le repos pour mon père et pour mes frères).
Le plus souvent, il se contente d'employer cette courte
formule : « Vivez, ou, qu'il vive ent Dieu! » À l'entrée