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1ap. XVII).
GROTTES A STALACTITES. - 285
que celles de son industrie médiocrement lucrative, Ste-
phen refusa.
Il y a quelques années, un professeur du Tennessee,
homme aussi déterminé qu'’instruit, entreprit ce que
nul n’avait osé entreprendre avant lui. Il fit de longs
préparatifs Le jour venu, il se laissa glisser dans l'a-
bime à l'aade d'une forte corde et descendit ainsi à en-
viron cent pieds; mais, arrivé à cette profondeur, sen-
tant sa raison s'égarer, sa poitrine s'oppresser, et
une frayeur invincible s'emparer de lui, il crut qu'il
allait devenir fou et donna avec horreur le signal con-
venu pour le remonter. En arrivant à l'ouverture du
précipice, il s’évanouit ; plus tard, il avoua qu'il avait
ressenti une telle épouvante, en touchant la première
galerie, que, plutôt que de recommencer ce voyage in-
fernal , il préférerait la mort.
Depuis cette époque, une, forte somme avait été te-
nue offerte à quiconque tenterait l'aventure; quelques
hardis explorateurs l'avaient entreprise, mais aucun ne
l'avait accomplie jusqu'au bout.
Enfin, un jeune homme de Louisville, d'un tempé-
rament complétement inaccessible à la peur, mani-
festa l'intention de descendre jusqu'au fond de l'a-
bime. Ayant persisté dans sa résolution, malgré les
représentations qui lui furent faites, on prépara tout
pour cette descente. On envoya chercher à Nashville
une corde d'une longueur et d'une grosseur suffi-
santes, et l'on se rendit au point désigné pour l'explo-
ration, c'est-à-dire au gouffre situé à neuf milles de
l'entrée des grottes.