is à la
it hor-
omme
-froid,
a lan-
outil,
e sus-
‚ attei-
t à la
solide-
ntinua
jurir le
vant un
lottant
ne près
et, s'é-
signal
à cause
née au-
llement
devant
dait pas
or.
l'ouver-
oup des
s de sa
vait en-
e est en
GROTTES A STALACTITES. 291
En effet, le frottement de la corde sur la longue
planche qui lui servait d'appui l'avait enflammée et,
comme on n'avait point. d'eau sous la main, on devait
s'attendre à chaque seconde à voir linfortuné jeune
homme tomber dans l'abime béant sous ses pieds. Heu-
reusement un des assistants avait sur lui une gourde
d'une boisson mélangée d'eau et d'eau-de-vie. On
vida la gourde sur la corde enflammée, et l'explorateur
put enfin, sans autre accident, arriver à l'orifice du
Maélstrowm, où il se montra aussi calme qu’au mo-
ment du départ; le docteur Wright, lui ayant tâté le
pouls, le trouva dans un état tout à fait normal.
Les témoins de l'aventure furent plus émus que
celui qui en avait été le héros et qui avait failli tant
de fois en étre la victime; tout danger disparu, ils s'é-
tendirent sur le sol, brisés par la fatigue et 1'émo-
tion.
L'intrépide jeune homme se contenta de revétir des
vêtements chauds qui avaient été préparés à son inten-
tion, but la valeur d’un petit verre de rhum et raconta
dans tous ses détails son excursion, dont on n'avait
pas encore soupconné toutes les dangereuses pén-
péties.
La relation terminée, on s’aperçut qu'en l'écoutant le
docteur Wright s'était évanoui.
Le hardi explorateur avait tracé son nom sur la
pointe d'un rocher, au plus profond de l'abime.
Revenons maintenant à la Mer Morte.
C'est ici, et à la rivière du Styx, que s'arrétent géné-
ralement les visiteurs; il s'en faut de beaucoup cepen-