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328 GROTTES ET CAVERNES.
en 1800, des ossements fossiles d’elephant, de rhino-
ceros, d’hyene, d’ours et de cheval : ces ossements ont
été décrits par Cuvier dans son grand ouvrage, impé-
rissable monument de ce génie investigateur qui a fait
une révolution dans les sciences géologiques. En 1827,
M. Thirria, ingénieur des mines à Vesoul, fit faire de
nouvelles fouilles dans cette caverne et y découvrit,
outre les espèces déjà nommées, des ossements de bœuf
et de lion.
Le mème département renferme aussi la Caverne
d’Échenoz, à quatre kilomètres de Vesoul, qu’on nomme
dans le pays le Trou de la Baume, et dans laquelle
M. Thirria-découvrit, en 1827, un grand nombre d’os-
sements fossiles. Le limon qui couvre le sol de cette
caverne, présente aussi des débris de stalagmite, ce qui
témoigne de l'action passagère des eaux courantes suc-
cédant à une époque du dépôt tranquille des concré-
tions.
La Caverne de Lunel-Viel, aux environs de Mont-
pellier, est, avec les cavernes de Kirkdale et de Bel-
gique, celle où l’on a trouvé l’ensemble d'espèces le
plus complet que l’on connaisse jusqu'ici. Elle renferme,
à elle seule, près de la moitié des cent et quelques es-
pèces qui composent la faune des cavernes de l’Europe.
Quelques-uns de ces ossements étaient entourés d’un
argile moucheté de taches noirâtres : cet argile taché
a été habilement et soigneusement analysé par M. Ba-
lard, le savant chimiste, qui a constaté la présence de
matières organiques azotées, ce qu’on ne peut expliquer
qu'en supposant que des parties de cadavres auront été
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