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la caverne suivant les directions des eaux calcarifères.
On y a observé aussi, comme à Echenoz, la présence
de débris de stalagmite dans le limon, ce qui prouve
que l’action passagère des eaux courantes et le dépót
tranquille des concrétions s'y sont succédé.
Après la Caverne de Chokier, les plus célèbres ca-
vernes à ossements de Belgique sont celles d'Engis et
d’Engihoul, sur la Meuse, et celles de Fond de Forêt
et de (Xoffontaine sur la Verdre : c'est dans cette der-
niére surtout qu'on a trouvé des ossements d'ours en
grande abondance.
§ 4. Cavernes à ossements d'Allemagne.
Cuvier a fait la remarque que les trois quarts et
plus des ossements des cavernes de l'Allemagne ap-
partiennent à des ours, la moitié de l'autre quart à
une espèce d’hyène, le surplus à diverses espèces de
carnassiers. La quantité souvent prodigieuse de ces os-
sements d'ours, qui appartiennent évidemment à plu-
sieurs générations et paraissent toutefois n'avoir subi
presque aucune altération extérieure, a fait supposer
que ces animaux y avaient vécu, ou du moins qu'ils s'y
étaient réfugiés en troupes et y avaient été surpris par
des inondations violentes et passagéres.
Les plus nombreuses et les plus célèbres cavernes à
ossements de l’Allemagne se trouvent situées en Fran-
conie et dans la Carniole.
Nous citerons en première ligne la célèbre Caverne