zıne
s de
na
lans
and
ette
reux
ere,
3 en
plus
s Ja
ttes
„on
ntés
otite
hen,
‘une
len-
dès
dé-
ssez
gine
rme
d’o-
plus
ains
nt y
jure.
GROTTES ET CAVERNES A OSSEMENTS. 339
Dans les Cavernes de gypse de Kostritz on signala, au
milieu de nombreux ossements de mammiféres, des
crânes humains, qui furent considérés comme appar-
tenant à la race des (roths. On a aussi reconnu récem-
ment l'existence de débris humains dans les deux Ca-
vernes ossifères de Witlingen et d'Erpfingen (Wurtem-
berg).
En Belgique, les Cavernes d'Engis, de Chokier, de
Fond de Forét, etc., ont offert, confondus dans le li-
mon et le gravier avec des ossements de grands mam-
mifères, des ossements humains, des bois de cerf tra-
vaillés et des silex taillés en couteau et en pointe de
flèche.
Maintenant faut-il conclure de la réunion, dans les
cavernes ossifères, des ossements humains et des ves-
tiges de l'industrie humaine avec des débris de mam-
mifères d'espèces aujourd’hui détruites, que l'homme
a été contemporain de ces mammifères, c’est-à-dire
que l’homme fossile existe? C'est ce que, vers 1830,
plusieurs géologues avancèrent après les premières
découvertes de ce genre faites dans les cavernes du
midi de la France, et c’est ce que soutiennent en-
core aujourd'hui un certain nombre d'esprits dis-
tingués, entre autres MM. Boucher de Perthes, Joly,
Simonin, etc.
Mais quelques-uns de nos géologues repoussent cette
théorie et croient pouvoir expliquer la réunion sur le
méme sol souterrain, avec les espéces perdues, des
ossements humains et des vestiges de l’industrie hu-
maine, par plusieurs causes fortuites, non simultanées,