1 INTRODUCTION.
les regards ; là, avec de minutieuses précautions et
d'involontaires réticenees, on dissertait sur l'élec-
tricité. On apprenait que de tous les objets, et du
corps humain méme, pouvaient jaillir des étincelles
de feu ; l'assemblée entiére recevait une secousse
plus ou moins violente, que l'on. comparait aux
formidables effets de la foudre. Lorsqu'on se reti-
rait émerveillé de toutes ces choses, l'imagination
surexcitée agrandissait tous ces phénomènes,
l'esprit, que rien n'arrétait, se donnait carriére sur
ces notions vagues et confuses ; el, en même temps,
au dehors, dans la multitude, se répandaient des
croyances superstitieuses.
Un jour, dans une de ces réunions d'amateurs
d’expériences électriques, se passa un fait étrange
et qui eut les plus grandes conséquences.
C’était en 1790, à Bologne, dans le laboratoire
de Galvani, professeur d'anatomie à l’université de
cette ville. Ce savant s'oceupait en ce moment de
l'étude des grenouilles ; quelques-unes, déjà dépouil-
lées, avaient été placées sur la table de la machine
électrique. On tirait des étincelles, et un des
spectateurs tenait à la main un scalpel, dont la
pointe se trouva par hasard dirigée vers une gre-
nouille. Quel ne fut pas l’étonnement des assistants
lorsqu’on vit, à chaque étincelle, les muscles de
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