VI INTRODUCTION,
le muscle. C'est, affirmait Volta, seulement parce
que deux substances différentes, quelles que soient
du reste ees substances, sont en contact, qu'il y a
dégagement d'électricité; la grenouille ne sert qu'à
manifester ce dégagement.
Un débat mémorable s'engagea alors entre ces
deux savants. Chacun soutint son explication et
voulut l'étayer sur des faits nouveaux. La théorie de
Volta n'était pas plus vraie que celle de Galvani;
heureusement, Volta, pour soutenir son erreur,
inventa la pile, de toutes les découvertes modernes
la plus féconde en résultats.
Il avait édifié sa théorie; son esprit, absorbé par
cette idée, y revenait sans cesse, cherchant le moyen
de confirmer ses assertions par des preuves con-
cluantes. Il était alors embarrassé par un fait dont
il ne pouvait se rendre comple. ll avait mis en
contact deux disques, l'un de zinc, l'autre de cuivre,
et sur chacun de ces métaux il avait reconnu la
présence de l’électricité; mais tous deux étaient
électrisés de la même façon, tandis que, d'après sa
théorie, ils auraient dà l'étre de la facon inverse.
Un jour, ainsi qu'il le dit dans ses lettres, il
lisait dans un journal de Rome le récit de l'élection
d'un pape. Malgré lui, son attention ‚ne pouvait
s'attacher à sa lecture, sa pensée se reportait sans
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