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| est
| en
cem-
gne,
lent
loges
aris,
hent
aries
APPLICATIONS DE LA TÉLÉGRAPHIE. 119
et très-nombreux ; il en est de ces appareils comme de
conx de la télégraphie; chaque inventeur à modifié
quelque organe, évité quelque inconvénient, et amélioré
le mécanisme. Tous ces systèmes chronométriques repo-
sent, du reste, sur le méme prineipe, bien facile à com-
prendre. Une horloge type, parfaitement réglée, fonc-
tionne à la tête de la ligne ; à chaque oscillation du
balancier, le circuit se ferme, et l'électricité, laneée
dans la ligne, va faire marcher d’un cran | aiguille de
l'horloge éloignée ; après avoir traversé un premier ap-
pareil, l’électricité peut passer à travers d’autres pen-
dules, et la durée du temps nécessaire pour que le cou-
rant exécute tous ces travaux aux divers points de la li-
gne n'est pas appréciable. À chaque pendule est adap-
tée une picee, plus ou moins compliquée, et régulari-
“sant le pasage du courant.
On peut, pour une cause ou pour une autre, suppri-
mer ou intercaler un ou plusieurs cadrans intermédiai-
res, sans nuire à la marehe des autres.
Outre laligne de chemins de fer, où les horloges
électriques sont de toute nécessité, un certain nombre
de villes ont installé des cadrans pour donner la même
heure aux divers quartiers. À Gand, M. Nolet en a posé
comme horloges publiques, dès 1851, et, depuis cette
époque, il en a encore posé soixante-dix chez divers
particuliers. Toutes ces horloges fonctionnent très-bien;
elles ont été généralement placées sur une des faces vi-
sibles des lanternes et des réverbères. Une batterie
électrique unique donne l’impulsion. La longueur du
fil distributeur est de 60 kilometres.
Plusieurs autres villes ont suivi cet exemple. M. Paul
Garnier avait établi quelques cadrans à Paris, à Mar-