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BOBINE DE RUHMKORFF. 155
ce qui est trés-eurieux, en approchant ou en éloignant
d'un fil naturel non plus un fil traversé par un courant,
mais un morceau de fer aimanté, on produira les
mêmes effets. Ces courants instantanés sont appelés
courants induits, et ils sont révélés par un galvanomètre
ou une boussole ordinaire.
Ainsi, par une simple action mécanique, en faisant
mouvoir un fil électrisé ou un
aimant dans le voisinage d'un
fil naturel, on produit dans
celui-ci un courant induit.
d'une trés-courte durée, mais
qui peut. devenir trés-énergi-
que, selon la vitesse du mou-
vement du fil électrisé : 1| n'est
donc plus besoin de pile pour
produire un courant électri-
que. Tels sont les grands faits
découverts par Faraday, telle
est la conséquence la plus im- as Ek
. : E E "ig. 42, — Induction d'un fil par
médiate qui se tire des phé- | un aimant.
nomènes.
L’illustre auteur ne se borna pas à découvrir ces faits,
il en trouva les lois principales, et fit presque entiére-
ment connaitre l'induction. Ce qui frappa le plus les
physiciens, ce fut d'apprendre qu'un morceau d'acier
aimanté agissait exactement comme un fil traversé par
un courant électrique. Ampère assimila alors les ai-
mants aux courants, et prononça cette supposition d’une
extrême hardiesse : « Les aimants sont des corps traver-
ses d’une manière permanente par des courants élec-
triques. »