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BOBINE DE RUIIMKORFF. 165
sable, et la commission généralisa le sujet du concours :
le prix devait être donné tous les cinq ans. En 1860, on
trouva qu'aucune machine ne répondait convenable-
ment à ce qu’on avait désiré, et le prix ne fut pas dé-
cerné. En 1865, aucune machine nouvelle n'avait été
inventée, mais en raison de l'importance qu'avait prise
la bobine d’induction, en raison des nombreuses appli-
cations qu’on lui avait trouvées, on jugea bon de dé-
cerner à M. Ruhmkorff le prix de 50,000 francs. La
commission craignit, en se montrant trop difficile, de
décourager les chercheurs et de faire dire aux ignorants
qu’il était au moins étrange qu’en dix ans, en ce siècle
de science, il n’eût pas été découvert’ une machine
électrique remarquable.
M. Ruhmkorff a donc obtenu en 1865 le prix pour
sa bobine qu’il avait construite en 1851, qu'il avait
successivement développée et agrandie, et pour laquelle
il avait déjà été décoré.
M. Ruhmkorff, de simple ouvrier mécanicien , est
devenu constructeur d'appareils ; à ses précieuses qua-
lités de praticien il joint un grand amour de la
science, une admirable curiosité de recherche. Il em-
ploie tout son temps, presque toutes ses ressources à
chercher, à fureter en électricité, découvrant par-ci
par-là quelques petites choses, auxquelles les savants
n'avaient pas pensé, donnant de bons conseils à tous,
aux grands et aux petits qui l'écoutent et le remercient.
Aprés avoir construit sa bobine, il l'a rendue propre à
une foule d'usages, et on savait d'avance que la somme
décernée ne pourrait tomber en de meilleures mains
dans l'intérét de la science.
La machine de M. Ruhmkorff est une véritable bo