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BOBINE DE RUHNMKORFF. 169 
cée par un petit appareil spécial, indépendant du reste 
de la machine. C’est tout simplement une tige munie 
d'un contre-poids et animée d'un mouvement d'oscilla- 
tion. Selon. qu'on éléve ou abaisse le contre-poids, les 
oscillations sont plus ou moins rapides. À chaque oscilla- 
tion, la tige ferme le courant et l'ouvre aussitót aprés, 
et l'on obtient les mémes effets qu'avec le marteau. 
Seulement ici, il faut une pile spéciale, composée de 
deux éléments, pour faire mouvoir la tige et entretenir 
son mouvement. 
La puissance des effets obtenus dépend de la force 
du courant inducteur et on en doit régler convenable- 
ment l'extrémité. Il ne faut pas que ce courant soit 
  
Fig. 44. — Grande bobire de Ruhmkor!f avec interrupteur à contre-poids. 
trop faible, on n’obtiendrait que des effets médiocres, 
il ne faut pas qu’il soit trop fort, la bobine se rom- 
prait, le fil, très-fin, serait brûlé ou fondu sous l’action