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APPLICATIONS DE LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE. 249
volet fermé une petite ouverture, par laquelle pénètre
un rayon solaire, à travers un prisme en verre bien
taillé, la couleur blanche du soleil est décomposée et
se résout en sept couleurs principales, depuis le rouge
qui est la première, jusqu’au violet qui est la dernière,
en passant par le jaune, le vert et le bleu. Si l’on prend
des précautions convenables, si l’ouverture est assez
petite pour ne recevoir qu’un seul rayon lumineux, on
découvre au milieu de cette sorte d'arc-en-ciel recti-
ligne, qu'on appelle le spectre solaire, une série de
raies noires, très-fines, ayant une position bien déter-
minée et provenant probablement de l'interposition
d’une atmosphère particulière autour du foyer solaire.
C’est que, dans cette atmosphère, se trouvent une grande
quantité de vapeurs métalliques, et les rayons, en les
traversant, sont arrêtés en partie comme par une grille.
On peut ainsi analyser et étudier la lumière qui nous
vient du soleil, et rechercher même la constitution de
l'atmosphère de ce foyer central.
La même étude peut se faire avec la lumière électri-
que. Le charbon seul donne un spectre continu formé
des sept couleurs élémentaires, mais ne présentant au-
cune raie noire. Aussitôt que l’are voltaïque contient des
vapeurs métalliques, les couleurs élémentaires du
spectre s'effacent peu à peu, deviennent presque invi-
sibles, et à leur place se dessinent des raies particulières,
très-brillantes, colorées suivant la nature du métal, et
situées à des places parfaitement fixes. Ainsi le sel marin
donne deux raies fines jaunes, très-rapprochées l'une de
l’autre ; le cuivre donne trois ou quatre raies bleues,
le lithium une seule raie rouge. À l’aide d’un petit
artifice d'expérience, on sait méme faire devenir noires