250 L'ÉLECTRICITÉ.
ces raies brillantes, mais on ne peut, en aucune façon,
en changer les situations respectives. Par l’aspeet seul
de ces raies, brillantes ou noires, par l'étude de la place
| qu’elles occupent dans le spectre du charbon, on peut
| li reconnaitre le métal qui est volatilisé dans l'are voltai-
Hil que, tant sont fixes et certaines les positions relatives
des raies dues aux vapeurs-métalliques.
MICROSCOPE PHOTO-ÉLECTRIQUE.
Pour toutes les expériences dont 1l vient d'être parlé
et d'autres encore, on emploie les microscopes photo-
| | électriques. On ne dispose pas du soleil comme on veut,
mais on a toujours sous la main une lampe électrique.
| Il suffit de monter une pile, et d'en amener, avec des fils
quelque longs qu'ils soient, le courant au régulateur et
aux charbons. >
Un microscope sert à l’agrandissement des petits ob-
jets ; il est formé d'une série de loupes, dont chacune
grossit l'image formée par la précédente ; leur ensemble
amplifie extraordinairement l'objet, et tous les détails
en deviennent perceptibles. Mais la lumière qui éclairait
un pelit espace, se trouvant répandue sur une vaste
surface, chaque point de l'objet est, aprés le grossisse-
ment final, fort peu éclairé ; souvent. méme 1l. est invi-
sible. Tout microscope est donc muni de miroirs ou de
lentilles pour concentrer sur l’objet la plus grande
quantité de lumière possible.
Dans l’appareil photo-électrique, la lampe est placée
dans une sorte de lanterne qui ne laisse sortir aucun
rayon, pour ne pas troubler l’obscurité de la salle ; la
plus grande partie de la lumière dégagée par l'arc
>