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DORURE GALVANIQUE.
Les objets à argenter sont soumis aux mémes soins,
aux mémes décapages que ceux qui doivent étre dorés.
La composition du bain est la méme, et la préparation
n'en est pas changée. La cuve est encore en bois doublé
de gutta-percha, pour empécher l'absorption du liquide
argentifére ; le cyanure d'argent, quel'on mélangeraau
eyanure de potassium, comme on faisait tantót pour le
composé d’or, doit être excessivement pur et préparé à
l’asine même ; celui que l’on trouve dans le commerce
ne conviendrait pas à cet usage.
Quand le bain argentifère est préparé, on dispose en-
core au pôle positif des plaques d'argent pur, et au
póle négatif les objets à argenter. Les diverses phases de
l'opération sont les mémes que pour la dorure; les dé-
pôts se font plus rapidement. Ainsi quatre éléments or-
dinaires peuvent déposer en quatre heures, environ
450 grammes d'argent, c'est-à-dire argenter très-conve-
nablement près de 5,000 cuillers à café, en ne supposant
aucune perte de temps. —En sortant du bain, les objets
sont encore soumis au gratte-brossage et au brunissage
comme les autres.
Ordinairement le dépót d'argent est mat; il arrive
parfois, mais par hasard, et par un concours de circon-
stances ignorées, que le dépót est poli. On a cherché
depuis longtemps le moyen de régulariser ce hasard et
faire à volonté une couche mate ou polie. On a trouvé
qu'il suffisait pour cela de verser du sulfure de car-
bone dansle bain. Environ 10 grammes de ce liquide
à odeur infecte suffisent pour 10 litres du bain argen-
tifère. Ce mélange est abandonné à lui-même pendant
un jour; on sépare ensuite une sorte de poudre noire
qui tombe au fond, et le liquide restant est versé dans