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GUIVRAGE GALVANIQUE. 297
Ainsi, pour reproduire une médaille, on la couvre de
plâtre coulé; on imprègne ensuite ce plâtre d’une cou-
che de stéarine pour le préserver de l’action corrosive
du bain cuivreux: on le laisse sécher, et, aprés en avoir
réservé les parties extérieures, onle plonge dans le li-
quide. Si la médaille est en relief, le moule en platre
sera creux et le dépót de cuivre recouvrira les creux
d’une couche homogène, qui ira en augmentant de plus
en plus. Lorsque l'épaisseur sera suffisante, on retirera
l'objet, et on détachera le moule de son empreinte. Si
la médaille n'est reproduite que sur une face, le dé-
pouillement sera facile et le moule pourra servir plu-
sieurs fois encore.
La réserve des parties extérieures s'obtient en ne
métallisant pas les points où le dépôt ne doit pas se
faire. Cette métallisation est nécessaire pour tous les
moules, à moins qu’ils ne soient métalliques: elle a
pour but de les rendre perméables pour ainsi dire à
l'électricité. Tous les corps, en effet, ne sont pas égale-
ment traversés par ies flux d'électricité : les uns, ce sont
les métaux, sont très-facilement traversés, et condui-
sent aisément l’électricité, selon l’expression admise,
jusque dans leurs parties les plus éloignées; lesautres, au
contraire, les résines, le verre, la porcelaine, les matières
plastiques ordinaires, sont rebelles à l’action électri-
que, et ne laissent électriser que les points immédiate-
ment touchés : ils sont mauvais conducteurs. Dans
un bain galvanoplastique, pour que le dépôt se fasse, il
faut que les points qui seront cuivrés soient condue-
teurs, et que l'électricité puisse circuler librement sur
la surface. A cette condition seule, le depöt aura lieu,
et la couche sera homogène.