J1disse-
ne dé-
(ttes si
de cer-
e guir-
| peine
es par
corent
rs des
Je une
on les
rinées
1 doit
s, les
arties
ficiles
diffi-
ue, il
face
te, il
ar la
liefs,
par-
aque
arties
eure,
T
CUIVRAGE GALVANIQUE.
puis la face postérieure, puis chaque bras lorsqu'ils
sont séparés du corps ; ces portions, reproduites par la
galvanoplastie, sont réunies ensemble par une soudure
habilement faite, de telle sorte que, la soudure étant
achevée et effacée, la statue soit complète.
Il y a pourtant un moyen que l'on emploie quelque-
fois et qui permet de faire les rondes bosses d'une seule
piece. On fabrique une moule total, soit en plusieurs
parties intimement collées l'une et l'autre, soit en une
seule partie. Ce moule simple est creux, et c’est sur
la surface interne que se déposera le métal. On in-
troduit dans l’intérieur une carcasse en fils de platine,
présentant grossièrement la forme de l'objet. Ces fils
métalliques sont attachés ensemble et suivent le moule
dans ses sinuosités principales, mais sans le toucher ;
puis on plonge cette masse dans le bain, en ayant soin
de la suspendre dans l’appareil composé dont on se sert
pour la dorure. Le liquide pénètre dans le moule par
la base ouverte, et le dépôt s'opère à la fois sur toute la
surface intérieure. L’électricité arrive par les fils de
platine qui communiquent avec le pôle positif de la pile,
traverse le liquide en le décomposant, et refoule le
métal sur la surface du moule. Celui-ci a été plomba-
giné avec soin, et il communique avec le pôle négatif.
Le dépôt se forme donc lentement dans chaque partie.
Il faut prendre garde à un léger inconvénient : le
courant électrique décompose non-seulement le sel de
cuivre, mais encore l’eau qui le tient en dissolution. Il
en résulte une grande quantité de bulles de gaz qui se
dégagent sur les fils de platine. Dans les bains ordi-
naires, les gaz s'échappent facilement dans latmo-
sphère : mais ici, comme l'ouverture de la base est très-