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APPLICATIONS DIVERSES. 321
L'auteur, à chaque instant, apporte quelque perfection-
nement et fait disparaitre quelque difficulté.
On dessine comme à l’ordinaire, sans le faire à re-
bours, sur une plaque métallique, avec une encre grasse
et isolante; d'autres fois on dessine sur une plaque en-
duite d'un vernis isolant et que le crayon enléve dans
son tracé. Sur la plaque ainsi préparée on verse un
métal liquide, par exemple, le mercure ou l'alliage fu-
sible de d'Arcet, qui fond dans l'eau bouillante. Quand
cet alliage, composé de plomb, bismuth et étain, se re-
froidit peu à peu, il redevient solide et reste aussi. dur
et aussi solide qu'un autre métal.
On peut remarquer que, lorsqu'on verse de l'eau sur
un corps couvert de graisse ou même de poussière, cette
eau ne se répand pas uniformément sur toute la sur-
face; elle se divise en gouttelettes très-rondes et iso-
lées les unes des autres. Quand un liquide ne mouille
pas la surface sur laquelle il est répandu, il tend à se
mettre en gouttelettes, et ce fait est appelé, pour des
raisons bien différentes, un phénomène de la capillarité.
Lorsque M. Dulos versa un métal sur la plaque, il re-
marqua que le métal mouillait le support, mais ne
mouillait pas l’encre grasse. En toute place où le métal
est mis à nu, l’alliage fusible se répand uniformément:
mais, sur les points recouverts d'encre grasse, l’alliage
ne se répand pas; il se forme sur la plaque une série de
rigoles dont les traits sont le fond, et qui, par leur en-
semble, reproduisent le dessin tracé avec autant d’exac-
titude que de sensibilité. Les moindres points, les traits
les plus faibles sont représentés et forment des creux
tres-fins dans la répartition du métal liquide.
Quand cette couche d'alliage fusible a été répandue
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