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322 L'ÉLECTRICITÉ.
sur la plaque, quand on en a régularisé l'épaisseur, on
laisse refroidir et on enléve l'enere gresse ; il reste alors
une planche fortement gravée. On la porte dans un bain
de cuivre, et onobtient la contre-épreuve en relief. Lors-
qu'on a refondu l'alliage, la plaque peut servir plu-
sieurs fois encore.
Si l’on dessine sur un vernis, 1l faut avoir soin, avant
de commencer cette série d'opérations, de déposer une
couche d'argent aux points oü le vernis a été enlevé par
le erayon. La couche d'argent suit les traits et les li-
néaments du dessin, et elle agit comme l’encre grasse,
en déprimant l’alliage fusible.
Tel est le principe du procédé de M. Dulos. Mais le
procédé en lui-même est sans cesse perfectionné et mo-
difié suivant la nécessité, et ce principe peut être appli-
qué de cent façons différentes.
On n'a voulu indiquer ici que les procédés qui pa-
raissent les plus utiles et les plus commodes, ceux du
moins dont on fait le plus souvent usage. Il en existe
beaucoup d'autres. On a appliqué d’autres principes et
on a trouvé d'autres combinaisons aussi ingénieuses que
celles que j'ai rapportées. Dans l'impossibilité d'énumé-
rer toutes les applications de ce genre, je laisse ce qui
a rapport à la gravure pour parler d’autres applications
galvanoplastiques.
DÉPOT DE DIFFÉRENTS MÉTAUX.
Beaucoup de métaux peuvent être déposés, comme
Por, l'argent et le euivre. Les précautions qu'il faut