fondu 
[uelle 
r.In 
ilière 
plica- 
le. 
poids 
ment 
erver 
e, et 
| avec 
'Oxy- 
nt se 
tous 
sive, 
étre 
t les 
r eux 
risée 
le et 
ría. 
pla- 
1S un 
onge 
| une 
oupe 
APPLICATIONS DIVERSES. 327 
le bourrelet qui s’est formé inférieurement. Il ne reste 
plus qu’à laver le fer-blane, à le réchauffer pour éga- 
liser la couche d’¢tain et enfin à le brillanter avec de 
l'étoupe et du blane d'Espagne. 
Aujourd'hui ces procédés ne sont plus usités que 
pour les objets de grandes dimensions. Pour les petites 
pièces, telles que clous, épingles, ete., on emploie un 
étamage électrique. On forme un bain, dont la composi- 
tion a été donnée par M. Roseleur, et qui contient de 
l’hypophosphate de soude et du chlorure d’étain : ce 
bain, tout bouillant, est agité continuellement pour 
être rendu homogène. Puis les objets sont mis sur une 
plaque de zinc percée de trous. Cette sorte de crible est 
enfoncée dans le bain. On agite fortement, on retourne 
les objets et l’étain se dépose peu à peu. 
Ge dépôt se fait par l’action électrique. Le métal for- 
mant le clou et le zinc formant le erible sont séparés 
par un liquide, comme il arrive dans la pile de Volta; 
le liquide est décomposé, le zine se dissout et l’étain se 
dépose sur le fer ou le laiton. 
Les bains en vieillissant deviennent pauvres en étain 
et restent chargés de chlorure de zinc. On laisse reposer 
le liquide, et bientôt on le voit se séparer en deux 
couches très-nettes : l’une est claire et très-riche en sel 
de zinc; l'autre, trouble et chargée de toutes sortes 
d’impuretés, est rejetée ; la première est décantée, mise 
dans des baquets de conservation où l’on vient placer 
les pièces à étamer pendant le temps qui s’écoule entre 
le décapage et l'étamage définitif. Dans ees baquets, il 
se produit un commencement d’action électrique; et 
€'est bienlà l'explication de ce fait, carla couche d'étain 
a toutes les propriétés des dépóts galvaniques, elle