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APPLICATIONS DIVERSES.
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lords de l'amirauté engagérent l'illustre Davy à s'occu-
per de cette question, et lui fournirent tous les moyens
de la résoudre.
Après quelques expériences dans son laboratoire,
Davy annonça à la Société royale de Londres que le
cuivre couvert de quelques morceaux de zinc et de fer
convenablement répartis est entièrement préservé de la
corrosion. L’explication que Davy donnait de ce fait
n'est plus admise aujourd'hui, et on a reconnu que
la préservation du cuivre par le zinc avait la méme
eause que celle du fer par le méme métal. Les expé-
riences que l’on avait si bien faites dans le cabinet
furent recommencées dans les ports de Chatham et de
Portsmouth. Quelques morceaux de ziuc, de fer ou de
fonte, furent répartis sur des plaques de cuivre exposées
à l’action de la marée pendant plusieurs semaines ;
les plaques restèrent nettes et propres. Mais bientôt il se
forma sur le cuivre un léger dépôt terreux ; et aussitôt il
se rassembla des quantités de plantes et de coquilles ma-
rines que les propriétés vénéneuses du cuivre tenaient
éloignées. Un vaisseau ainsi protégé entraînerait toute
une forêt avec lui.
La proposition de Davy ne fut done pas adoptée.
Depuis lors, malgré bien des travaux, il ne paraît pas
qu’on soit arrivé à des résultats pratiques nets et ac-
ceptables. La seule modification qu'on ait apportée au
doublage des navires est de les faire maintenant en un
bronze, alliage de cuivre et d’étain. Ce doublage est
moins altéré par l’eau salée que le cuivre, et on a re-
marqué qu’une carène, qui avait déjà subi dix ans de
navigation, ne présentait aucune trace sensible de cor-
rosion.