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Coupez, taillez, rognez comme vous l'entendrez,
iransversalement, longitudinalement, vous met-
irez toujours en évidence des teintes nouvelles,
des nuances imprévues.
Quoique solidaires, ces poils soudés ensemble,
n'en restent pas moins soumis aux mêmes lois or-
ganiques que s’ils étaient restés isolés : tout comme
leurs frères, qui, dispersés sur l’épiderme, le re-
couvrent et le protégent, ils sont assujettis à la
grande loi de la mue : c'est parce qu'ils héritent
de cette défaillance organique que le diadéme os-
seux des rois de nos forêts tombe aux pieds des
majestés découronnées. Mais ne demandez point
à l’analyse micrographique de vous donner la rai-
son de ce phénomène annuel. Ce n’est point
elle non plus qui pourra vous dire pourquoi des mil-
lions d'organes cachés travaillent avec une activité
fébrile, et remplacent Ja ramure tombée par une
ramure plus belle encore quand le cours des sai-
sons ramène la terre dans les mêmes points de son
orbe. Mais elle pourra vous montrer les milliards
d’organes qui sont cacliés dans l’épaisseur du
derme et qui tirent du sang les matériaux néces-
saires à son incessante réparation.
Nous voyons les phénomènes intimes s'effectuer
devant nous, avec une sûreté, une précision bien
supérieure à ce que nous pourrions imaginer de
plus parfait, si nous étions obligés de nous con-
tenter de la vue des Aristote et des Platon.
La puissance de notre vue artificielle fait par-
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