CRISTALLIN. 149
bil
ges abeilles? Nous ne voyons pas autour de nous s'agi- I
ter sur notre terre des êtres aussi parfaits; mais I
ail, est-il bien sûr que les abeilles et les fourmis non Ili il
loit plus s'apercoivent de notre. présence? Nous pou- ht
un vons les détruire par la fumée et l'eau bouillante,
ère sans qu’elles attribuent leur malheur à une volonté
ont intelligente. Elles ne sentent pas la raison qui pré-
ous side à l'invention de nos piéges.
Grâce à sa vision microscopique, l’insecte peut
les etudier les choses avec un luxe de details dont
ent nous ne saurions avoir idée, nous autres, si le mi-
etit croscope ne nous avait ouvert un monde, ce qui
bre était essentiel à sa vie, puisqu'il est lui-méme un
Jec- détail. Mais avec les
ha- | ZA instruments d’optique
"un que l'intelligence hu: Hii
'és- maine a créés, nous bu
pes n’avons point à nous i
né- plaindre que le mou- TM
ous cheron nous soit réelle- | |
mi- ment supérieur. Quand |
rter Coupe transversale du cristallin nous voulons être ana- i |
un Ta ol devas, lytiques, nous le som- Iii |
1Ca - mes certainement plus encore que lui. Probable- | |
ous ment le moucheron lui-même, avec son faisceau |
une de microscopes, ne voit pasla monade que décrit |
nee Ehremberg ! |
qui, Gomme vous le voyez par ce qui précède, si nous
nes, parvenons à triompher d’un étonnement, ce n’est
qu’en ouvrant en quelque sorte la porte à un éton-