Full text: Les merveilles du monde invisible

   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
    
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LES CELLULES. 153 
que l’être qui commence par en sortir, finit toujours 
par y retourner d’une manière quelconque. C’est 
l’élément que nous retrouvons toujours sur le 
métier éternel du temps, élément fugitif du phé- 
nomene de l'étre; feu divin qui ne dure qu'un 
instant il est vrai, mais qui se rallume en méme 
temps qu'il s'éteint, et qui, par conséquent, dure 
toujours. 
On pourrait comparer la cellule à l’atome dont 
elle est l’analogue, étant le dernier terme auquel 
conduit l’analyse des êtres qui vivent. Mais quelle 
différence! Au lieu de se présenter comme une - 
unité indécomposable, la cellule nous parait l'agré- 
gation d’un nombre infini de parties élémentaires. 
Comparons chaque végétal à une nation nom- 
breuse dans le sein de laquelle règne une égalité 
parfaite. Chaque cellule est admissible à tous les 
emplois. Celle qui figure dans la racine aurait pu 
faire partie de l’écorce, contribuer à la croissance 
de l’étamine, être enchâssée dans le tissu du pisti! ; 
mais elle garde la marque de son individualité, 
de même qu’un Français est toujours Français, 
qu’un Chinois transplanté en France ne sera ja- 
mais qu’un Chinois. Il faut comprendre que dans 
une rose toute cellule est une cellule de rose ! 
Ce ne sonf pas seulement des réactions chi- 
miques, mais des opérations vilales qui régissent le 
développement des légions infinies dont se compo- 
sent les plantes et les animaux. La nature, encore 
une fois, ne travaille pas ici comme les esclaves 
 
	        
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