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LE POLLEN. 169
réservés aux amis de la nature qui apprécient le
charme de cette architecture enchanteresse ? Heu-
reux ceux qui sont à méme d'admirer la finesse des
tissus de Flore, d'analyser ces organes qui ont de
suaves odeurs.
Ils peuvent suivre la main de l'homme , qui mo-
difie les diverses phases de l'évolution florale , les
retarde, les anéantit, et agit en quelque sorte de
pair avec les forces organisatrices du monde col-
laborant hardiment avec les puissances inconnues
pour arriver à la création de nouveaux êtres. Mais
en même temps ils acquerront la conviction qu’il
est impossible de se soustraire à la moindre des
lois générales qui nous dominent. Car nous ne pour-
rons transformer les étamines en pétales, les feuilles
en ornement de la fleur , sans obéir à la fatalité
supérieure qui régit la végétation tout entière.
Que de ravissements sont réservés aux amis de
la nature, qui comprennent le charme de cette
architecture enchanteresse !
Combien nous voudrions qu’il nous fût donné de
nous livrer plus longtemps à l'étude de ces mer-
veilleux chefs-d’œuvre, auxquels la nature a tout
prodigué, la forme, le parfum, la couleur!
Mais, pressé que nous sommes par mille soins
différents, nous nous contenterons d’ébaucher a la
háte l'histoire de la poussiére fécondante impal-
pable quiappartient presque au monde invisible et
que tout le monde connait sous le nom de Pollen.
Vous négligeriez d'étudier un des plus merveil-