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LA DISSECTION DES INSECTES. 201
dans le sein de ce monde inférieur une cause in-
cessante de perfectionnement, de progrés. Mais
c'est seulement par la voie de la génération que se
traduisent des modifications dont l'insecte n'a pas
lui-même conscience. Le citoyen articulé ne pos-
sède d’autres traditions que celles qui se trouvent
écrites dans son organisation même. Il en résulte
qu’il n’a pas besoin d’annales, car il est lui-même
une histoire vivante. Nous autres nous avons con-
science des efforts que nous faisons pour améliorer
l'outil qui nous appartient et auquel nous n'appar-
tenons pas nous-mémes. Mais précisément parce
qu'elle est personnelle, notre ceuvre est toujours
imparfaite. Nous ne sommes point des automates
acteurs dans le plan providentiel de la nature na-
turante, quoiqu'il y ait beaucoup de choses machi-
nales en nous, plus que ne le suppose notre or-
gueil. ;
Que de choses nous apprendrions si nous étu-
diions les œuvres de ce petit travailleur qui a été
armé par la nature, et dont toutes les œuvres ont
par conséquent une perfection inconnue dans les
nôtres.
Le microscope nous ouvrira donc un champ in-
fini d’inventions qui ne seront pour la plupart
qu’une mauvaise imitation très - grossière. Si les
mécaniciens étudiaient la mécanique vivante, ils
trouveraient souvent réalisé dans la mouche ou
l’araignée ce qu’ils cherchent inutilement dans leur
raison.